Une Antiquité tardive noire ou heureuse ?

Colloque international de Besançon, 12 et 13 novembre 2014
Stéphane RATTI
Résumé
La christianisation progressive de l'Empire romain dans l'Antiquité tardive (du IIIe au VIe siècles) correspond-elle à un modèle de développement spirituel et à une évolution historique " heureuse " que l'on peut considérer comme une délivrance et un progrès ou au contraire comme une période " noire " où règnent les persécutions, les violences, les censures et les masques?On souligne ici l'importance des résistances intellectuelles et littéraires face à la volonté universaliste de la nouvelle religion.Ce colloque recueille les réflexions de spécialistes qui poursuivent ainsi un débat de grande importance, toujours renouvelé, et en infléchissent ou en complètent les conclusions.
FORMAT
Livre broché
23.00 €
Ajout au panier /
Actuellement Indisponible
Date de première publication du titre 10 novembre 2015
ISBN 9782848675282
EAN-13 9782848675282
Référence 119239-39
Nombre de pages de contenu principal 274
Format 16 x 22 x 1.2 cm
Poids 447 g

St. Ratti – Introduction : Une Antiquité tardive libre ? De Herbert Bloch à aujourd'hui

Partie I – Historiographie et questions de périodisation

G. Zecchini, Université Catholique de Milan (Italie) – L'Antiquité tardive : périodisations d'un âge noir et heureux ;

H. Inglebert, Université Paris Ouest Nanterre-La Défense – Les historiens et les clairs-obscurs de l'Antiquité tardive ;

P. Athanassiadi, Université d'Athènes (Grèce) – Antiquité tardive : rouge et noire ;

P. Mastandrea, Université de Venise (Italie) – Agostino e Macrobio, due modi opposti di vedere il passato (e il futuro).

Partie II – Païens et chrétiens : violences, polémiques et appropriations

B. Amiri, Université de Franche-Comté – Temples et cultes païens dans la Rome chrétienne : modalités d'appropriation et de transformation ;

A. Busine, Université Libre de Bruxelles (Belgique) – Julien et les martyrs d'Antioche ;

R. Frakes, Clarion University of Pennsylvania (États-Unis) – Approaching the Collatio Legum Mosaicarum et Romanarum as an Example of Late Antique Culture ;

St. Ratti, Université de Franche-Comté – Saint Augustin a-t-il voulu interdire le Querolus ?

Partie III – La dernière Antiquité tardive : les Ve et VIe siècles

J.-Y. Guillaumin, Université de Franche-Comté – Servius : un intellectuel et le bonheur dans l'Antiquité tardive ;

P. Jaillette, Université de Lille 3 – Une lumineuse réalisation : la codification théodosienne ;

L. Desbrosses, Université de Franche-Comté – Le syncrétisme de Sidoine Apollinaire : les braises de la résistance païenne au Ve siècle ?

B. Bleckmann, Université de Düsseldorf (Allemagne) – Les religions après Justinien dans la perspective de Ménandre le Protecteur ;

J.-M. Carrie, EHESS – Conclusions

La christianisation progressive de l'Empire romain dans l'Antiquité tardive (du IIIe au VIe siècles) correspond-elle à un modèle de développement spirituel et à une évolution historique " heureuse " que l'on peut considérer comme une délivrance et un progrès ou au contraire comme une période " noire " où règnent les persécutions, les violences, les censures et les masques?On souligne ici l'importance des résistances intellectuelles et littéraires face à la volonté universaliste de la nouvelle religion.Ce colloque recueille les réflexions de spécialistes qui poursuivent ainsi un débat de grande importance, toujours renouvelé, et en infléchissent ou en complètent les conclusions.

Recommandations