Après la dictature

La société civile comme vecteur mémoriel
Christophe DUMAS,Erich FISBACH,Roselyne MOGIN-MARTIN
Collection
Des Sociétés
Date de publication
5 avril 2012
Résumé
Le présent ouvrage s'inscrit dans la continuité des réflexions entamées dans le cadre de l'axe 2 du laboratoire 3L.AM des universités d'Angers et du Maine sur la thématique des " formations, déformations, et transmissions des mémoires culturelles ", envisagée d'un point de vue résolument pluriel. Les textes ici présentés sont regroupés en deux parties distinctes, Stratégies mémorielles et Fictions et transmission de la mémoire.Cet ensemble permet de démontrer que, lorsque la question de la mémoire se pose, les spécificités nationales s'estompent au profit de similitudes que l'on retrouve non seulement dans la plupart des pays qui ont eu à connaître des régimes dictatoriaux ou totalitaires mais aussi dans la plupart des genres ou des modes d'expression qui s'en emparent. ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
16.00 €
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Date de première publication du titre 5 avril 2012
ISBN 9782753518667
EAN-13 9782753518667
Référence 115142-53
Nombre de pages de contenu principal 244
Format 15.5 x 24 x 0 cm
Poids 386 g

Stratégies mémorielles

    Nouvelles approches mémorielles
    Paradoxes et contradictions

Fictions et transmission de la mémoire

    Les romans de la mémoire en Europe
    Les romans de la mémoire en Amérique
    Le rôle du théâtre et du cinéma

Le présent ouvrage s'inscrit dans la continuité des réflexions entamées dans le cadre de l'axe 2 du laboratoire 3L.AM des universités d'Angers et du Maine sur la thématique des " formations, déformations, et transmissions des mémoires culturelles ", envisagée d'un point de vue résolument pluriel. Les textes ici présentés sont regroupés en deux parties distinctes, Stratégies mémorielles et Fictions et transmission de la mémoire.Cet ensemble permet de démontrer que, lorsque la question de la mémoire se pose, les spécificités nationales s'estompent au profit de similitudes que l'on retrouve non seulement dans la plupart des pays qui ont eu à connaître des régimes dictatoriaux ou totalitaires mais aussi dans la plupart des genres ou des modes d'expression qui s'en emparent. Qu'il s'agisse de l'archive, de la presse ou des arts, la question de la mémoire se pose et s'exprime en termes semblables quel que soit le lieu géographique concerné ou l'époque, ce qui justifie l'approche multidisciplinaire qui est proposée ici : les études portent en effet sur l'Allemagne, l'Autriche, l'Espagne, l'Italie, le Portugal, mais aussi sur l'Afrique du Sud, l'Argentine, le Chili ou Cuba.Et il est intéressant de constater que dans tous ces pays, et sous des formes diverses, les populations n'ont pas laissé le traitement de la question de la mémoire à la seule classe politique, ni même aux seuls historiens. Journalistes, romanciers, poètes et dramaturges s'en sont également emparés à un tel degré qu'il est parfois difficile de trouver la ligne de démarcation entre ce qui relève de la fiction et ce qui appartient à l'Histoire. La question est en effet hautement délicate dans des pays devenus ou redevenus démocratiques, qui ne veulent pas que leur mémoire soit confi squée par les élites au pouvoir comme leur passél'a souvent été.

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