Introduction
PREMIÈRE PARTIE : CONSTRUCTIONS FAMILIALES
Chapitre I : Famille et ethnicité remaniées à Madagascar
Le fihavanana revisité
Construction du "nous" familial par les études en France
De l'ancêtre "totem" à la pratique collective du "retournement des morts"
Chapitre II : Le "nous" malgache dans le contexte français
Temps des études : l'autonomie comme attribut de la malgachité ?
Les réagencements familiaux pour donner consistance au "nous"
La consolidation du "nous" par l'utilisation de la généalogie
Construire sa postérité, devenir ancêtre et rendre ses petits-enfants "malgaches"
Transmettre de manière souple une manière "d'être malgache"
DEUXIÈME PARTIE : DE L'IDENTITÉ CHRÉTIENNE
Chapitre I : Quel "nous" chrétien à Tananarive ?
La paroisse internationale comme marque de distinction sociale
Être chrétien, une affaire nationale ?
La foi, une affaire personnelle
Chapitre II : Le temple de la rue du Hâ
Le temple comme pôle historique
Le temple comme rapport à la société majoritaire
Les relations inter-générationelles entre "engagés"
Conclusion
ANNEXE : LE CONTEXTE HISTORIQUE ET SOCIAL DE LA MIGRATION MALGACHE
Chapitre I : Quelle histoire pour l'ethnicité des Malgaches de l'Imerina ?
L'origine "asiatique" surinvestie
Andrianampoinimerina, l'emblème de la "merinité"
D'un christianisme "choisi" par "leurs ancêtres" à l'héritage d'une "culture lettrée"
Résoudre, aujourd'hui, le sentiment de culpabilité
L'inserrection de 1947
Chapitre II : Les différentes vagues migratoires entre Madagascar et la France
De 1880 à 1970 : une émigration marquée par la présence européenne à Madagascar
Après l'insurrection de 1947 : étudiants exilés et étudiants privilégiés
De 1975 à 1990 : une émigration temporaire qui devient définitive
À partir de 1990 : des "étudiants-travailleurs"