Olga Inkova – Avant-propos.
Première partie : Vers une définition
Catherine Schnedecker – La notion de saillance : problèmes définitoires et avatars ;
Albert Hamm – Vers une reconnaissance du concept de saillance ;
Frédéric Landragin – De la saillance visuelle à la saillance linguistique ;
Anne Grobet – Les répétitions dans le discours : un indice de saillance ?
Deuxième partie : Études de cas
Angela Ferrari – Les saillances des éléments périphériques en position médiane en italien. Faits et hypothèses entre syntaxe, ponctuation et texte ;
Anna-Maria De Cesare – Les saillances de l'énoncé : propriétés formelles et fonctionnelles à la lumière de données de l'italien contemporain ;
Carlo Enrico Roggia – Focalisation et anaphore : aspects de l'emploi discursif des clivées en italien ;
Annie Montaut, Anaïd Donabédian – Saillance syntaxique et énonciative en hindi et en arménien : vers une définition de la saillance linguistique ;
Annie Kuyumcuyan – Syntaxe et sémantique du relatif de liaison en français moderne ;
Julie Duran-Gelléri – Subordination syntaxique, saillance informative : saillance et subordination inverse en when en anglais ;
Denis Apothéloz, Bernard Combettes – Saillance et aspect verbal : le cas du plus-que-parfait ;
Giovanna Brianti, Andrea Goin – Le choix de l'aspect progressif en italien et en espagnol : un facteur de saillance ;
Cécile Narjoux – La saillance stylistique : la molécule du style ?
La notion de saillance surgit dans des études linguistiques et cognitives consacrées à des phénomènes très variés, mais le terme est souvent employé de manière préthéorique. Les articles de la première partie de l'ouvrage – " Vers une définition " – cherchent à préciser la notion de saillance, les critères d'identification de l'entité saillante, le mode de fonctionnement de la saillance et s'interrogent sur la valeur heuristique de cette notion. Les contributions de la deuxième partie du volume – " Etudes de cas " – fournissent des applications de la notion de saillance à l'analyse de différents phénomènes et structures linguistiques, tels que la focalisation, les reprises anaphoriques, la subordination, la sémantique des catégories verbales, ce qui permet, d'un côté, de préciser davantage la notion, et de l'autre, de décrire les moyens dont disposent les langues, notamment le français, l'anglais, l'italien, l'espagnol, le hindi et l'arménien, pour signaler un élément saillant ou pour remédier au 'manque' de saillance.