Dans le premier entretien avec l'historien Benjamin Stora dans l'émission À voix nue sur France Culture en 2006, Marc Ferro revient sur les débuts de sa carrière d'historien, comment il s'est intéressé aux images historiques et à travers elles, à la propagande qu'elles pouvaient véhiculer. Pour ce deuxième entretien, Marc Ferro se remémore la défaite de 1940. Il a d'abord vécu cette période au lycée, puis devenu orphelin, il fut brièvement enseignant et enfin à partir de l'été 44 maquisard dans le Vercors. Il parle de son ressentiment alors que la résistance de l'intérieur n'était ni reconnue, ni glorifiée. Dans ce troisième épisode, Marc Ferro aborde son expérience algérienne où il a enseigné l'histoire entre 1948 et 1956 dans un lycée d'Oran. Il évoque son engagement ...
Lire la suite
Dans le premier entretien avec l'historien Benjamin Stora dans l'émission À voix nue sur France Culture en 2006, Marc Ferro revient sur les débuts de sa carrière d'historien, comment il s'est intéressé aux images historiques et à travers elles, à la propagande qu'elles pouvaient véhiculer. Pour ce deuxième entretien, Marc Ferro se remémore la défaite de 1940. Il a d'abord vécu cette période au lycée, puis devenu orphelin, il fut brièvement enseignant et enfin à partir de l'été 44 maquisard dans le Vercors. Il parle de son ressentiment alors que la résistance de l'intérieur n'était ni reconnue, ni glorifiée. Dans ce troisième épisode, Marc Ferro aborde son expérience algérienne où il a enseigné l'histoire entre 1948 et 1956 dans un lycée d'Oran. Il évoque son engagement dans le Mouvement de la Paix puis la création du mouvement de la Fraternité algérienne sur fond d'infiltration du Parti Communiste. Dans ce quatrième volet des entretiens avec Marc Ferro, l'historien raconte par quel cheminement il s'est mis à s'intéresser à la Révolution russe et au monde soviétique plus généralement, qui est devenu son objet de recherche privilégié. Dans ce dernier entretien, Marc Ferro évoque la question du colonialisme, sujet on ne peut plus prégnant dans la société française et dans les débats politiques. Pour l'aborder pleinement, il lui semble qu'il faudrait entendre les versions, les paroles de tous les côtés, ce qui est rarement le cas.