Il suffit de parcourir l'histoire du christianisme pour mesurer la force des attaques portées de l'intérieur des églises contre les hommes et les institutions. Le concept d'"anticléricalisme croyant" permet-il de rendre compte de ces phénomènes dans leur diversité et leur complexité ? Les douze communications présentées lors du colloque de janvier répondent à cette question en observant les années 1860-1914 qui correspondent à une phase conquérante de l'anticléricalisme comme idéologie et stratégie politique et à une restructuration du champ religieux affecté par la disparition du pouvoir temporel du pape, l'affirmation de modèles politiques et sociaux inédits et le défi des sciences positives.
Il suffit de parcourir l'histoire du christianisme pour mesurer la force des attaques portées de l'intérieur des églises contre les hommes et les institutions. Le concept d'"anticléricalisme croyant" permet-il de rendre compte de ces phénomènes dans leur diversité et leur complexité ? Les douze communications présentées lors du colloque de janvier répondent à cette question en observant les années 1860-1914 qui correspondent à une phase conquérante de l'anticléricalisme comme idéologie et stratégie politique et à une restructuration du champ religieux affecté par la disparition du pouvoir temporel du pape, l'affirmation de modèles politiques et sociaux inédits et le défi des sciences positives.