Cahiers d'études africaines, n° 198-200/2010

50 ans
Jean-Loup AMSELLE
Résumé
Cinquante ans après les indépendances africaines que sont nos amours africaines devenues ? Quel est l'avenir de l'africanisme alors que celui-ci est désormais contesté par les postcoloniaux en tant que spécialité pratiquée par des " Blancs " sur une réalité africaine " noire " ? Le découpage en aires culturelles, qui porte la marque de la période d'après-guerre, est-il encore d'actualité à l'heure de la globalisation ? L'année 1960, date de la fondation des Cahiers d'Études africaines par Georges Balandier, fournit un bon repère pour cadrer l'évolution de l'africanisme jusqu'à son aboutissement actuel. Ce triple numéro, dirigé par Jean-Loup Amselle, invite à revenir non seulement sur les enjeux que depuis cinquante ans l'africanisme mais aussi à questionner aujourd'hui ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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ISSN 00080055
Date de première publication du titre 9 décembre 2010
ISBN 9782713222528
EAN-13 9782713222528
Référence EA198-200-01
Nombre de pages de contenu principal 1246
Format 16 x 24 x 5 cm
Poids 1421 g

Disciplines

Georges Balandier, " L'expérience de l'ethnologue et le problème de l'explication " ;

Françoise Héritier, " Au cœur de l'Afrique (entretiens) " ;

Éloi Ficquet, " L'Afrique comme pictogramme " ;

Jean-Pierre Olivier de Sardan, " Le culturalisme traditionaliste africaniste " ;

Robert Launay, " Cardinal Directions " ;

Mamadou Diawara, " L'osmose des regards " ;

Benoît Hazard, " Réinventer les ruralités ".

Africanismes

Emmanuel Terray, " Dernière séance " ;

Catherine Coquery-Vidrovitch, " Pluridisciplinarité et naissance de l'histoire africaine de langue française " ;

Jean Copans, " Passer en revue ou être de la revue ? " ;

Alain Gascon, " Une "Afrique fantôme" ? " " ;

Anne Doquet, " Le Mali, un puits tari de l'africanisme ? " ;

Anthony Mangeon, " Une "voie ignorée"  des études africaines, d'Alain Locke à Melville Herskovits et Ralph Bunche ".

Afriques

Marie-José Jolivet, " Approche des "Amériques noires" " ;

Michel Giraud, " "Question noire"  et mémoire de l'esclavage " ;

Véronique Boyer, " Une forme d'africanisation au Brésil " ;

Mustapha El Qadéry, " L'Afrique a-t-elle perdu le Nord ? ".

Postcolonialismes

Charles Kounkou, " L'ontologie négative de l'Afrique " ;

Florence Bernault, " Quelque chose de pourri dans le post-empire " ;

Joseph Tonda, " Le Mausolée Brazza, corps mystique de l'État congolais ou corps du "négatif" " ;

Dominic Thomas, " Intersections et trajectoires " ;

Jean-Loup Amselle, " L'Afrique peut-elle être "décrochée" de l'Occident ? ".

Religions

Marc Augé, " Espace et sacralité " ;

Jean-Pierre Dozon, " Ceci n'est pas une confrérie " ;

André Mary, " La preuve de Dieu par les Pygmées " ;

Jean-Louis Triaud, " L'islam au sud du Sahara " ;

Marie Miran, " Quand ethnologue et imam croisent leurs plumes ".

Politiques, humanitaire et médias

Michel Agier, " Un dimanche à Kissidougou " ;

Thierry Perret, " L'Afrique à l'écoute " ;

Michela Fusaschi, " Victimes à tout jamais. Les enfants et les femmes d'Afrique " ;

Jean-Paul Colleyn, " La culture visuelle au sud du Sahara " ;

Claude Freud, " Les biens publics mondiaux ".

Arts, langues, littératures

Bogumil Jewsiewicki, " Imaginaire collectif des Katangais au temps de la désindustrialisation. Regard du dedans et regard d'en dehors " ;

Nicolas Martin-Granel, " Singeries au Congo " ;

Abdourahman A. Waberi, " Des immigrés aux artistes africains parisiens " ;

Cécile Canut, " De l'Afrique des langues à l'Afrique des discours ".

Cinquante ans après les indépendances africaines que sont nos amours africaines devenues ? Quel est l'avenir de l'africanisme alors que celui-ci est désormais contesté par les postcoloniaux en tant que spécialité pratiquée par des " Blancs " sur une réalité africaine " noire " ? Le découpage en aires culturelles, qui porte la marque de la période d'après-guerre, est-il encore d'actualité à l'heure de la globalisation ? L'année 1960, date de la fondation des Cahiers d'Études africaines par Georges Balandier, fournit un bon repère pour cadrer l'évolution de l'africanisme jusqu'à son aboutissement actuel. Ce triple numéro, dirigé par Jean-Loup Amselle, invite à revenir non seulement sur les enjeux que depuis cinquante ans l'africanisme mais aussi à questionner aujourd'hui notre rapport à l'Afrique. Ce qui a motivé la constitution du champ d'études africanistes, de l'" aire culturelle " africaine, et donc la création du " Centre d'études africaines " ainsi que des Cahiers d'Études africaines, soit la perception d'une différence radicale entre l'Europe et l'Afrique, pourrait bien être au contraire l'espace d'un lieu commun. Ne convient-il pas de concevoir l'Afrique comme un miroir ou un analyseur de notre propre modernité, au sens le plus global de ce terme ?

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