Ce numéro évoque la transition entre une époque (celle des années 1970), où le féminisme fédérait les revendications des femmes, et une autre, contemporaine, qui est perçue comme celle de l'" après ". Ou plutôt entre l'ère féministe et l'ère du postféminisme, un passage que les articles du Grand angle ne discutent pas, mais constatent, non pas pour bouter le féminisme hors du social et du débat, mais pour analyser les tensions sociales, politiques et théoriques que le postféminisme, précisément parce qu'il est dans sa nature de se référer au féminisme, génère. Cette position, qui consiste à ne pas régler d'emblée le type de relation qui lie féminisme et postféminisme, est évidemment une des positions possibles. Elle peut être contestée, mais il faut savoir qu'il est néc ...
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Valérie Cossy, Fabienne Malbois, Lorena Parini et Silvia Ricci Lempen, " Imaginaires collectifs et reconfiguration du féminisme ".
GRAND ANGLE
Angela McRobbie, " L'ère des top girls : les jeunes femmes et le nouveau contrat sexuel " ; Maxime Cervulle, " Quentin Tarantino et le (post)féminisme. Politiques du genre dans Boulevard de la mort " ; Malin Isaksson, " Quand les internautes rencontrent Buffy : la fan fiction sur l'amour entre femmes " ; Nathalie Morello, " Mum lit, version française : faut-il en rire ou en pleurer ? ".
CHAMP LIBRE
Sylvain Ferez, Agnes Elling et Philippe Liotard, " Sport homosexuel et mouvement social : la mise en scène du corps gay et lesbien ".
PARCOURS
Hélène Fleckinger, " Une révolution du regard. Entretien avec Carole Roussopoulos, réalisatrice féministe ".
COMPTES RENDUS
COLLECTIFS Agnieszka Dudrak, " Anti-Violence Network of Georgia (AVNG) : lutter en réseau contre la violence domestique ".
Ce numéro évoque la transition entre une époque (celle des années 1970), où le féminisme fédérait les revendications des femmes, et une autre, contemporaine, qui est perçue comme celle de l'" après ". Ou plutôt entre l'ère féministe et l'ère du postféminisme, un passage que les articles du Grand angle ne discutent pas, mais constatent, non pas pour bouter le féminisme hors du social et du débat, mais pour analyser les tensions sociales, politiques et théoriques que le postféminisme, précisément parce qu'il est dans sa nature de se référer au féminisme, génère. Cette position, qui consiste à ne pas régler d'emblée le type de relation qui lie féminisme et postféminisme, est évidemment une des positions possibles. Elle peut être contestée, mais il faut savoir qu'il est nécessaire, pour entrer dans la démarche de ce numéro, de l'adopter, ne serait-ce que le temps de la lecture.