Les Écrivains théoriciens de la littérature (1920-1945)

Bruno CURATOLO,Julia PESLIER
Collection
Annales littéraires
Editeur
Presses universitaires de Franche-Comté
Date de publication
16 décembre 2013
Résumé
Susciter une réflexion sur les " écrivains théoriciens de la littérature " ne va pas sans paradoxe. Cela aurait pu consister en effet à convoquer une certaine famille d'écrivains et à se tourner exclusivement vers elle, composée des acrobates de la théorie, de ceux qui fréquentent l'Académie ou dialoguent avec la critique, s'essaient à la pensée poétique, esthétique, romanesque. Cela requiert toutefois de mettre également au jour des relations plus secrètes entre une œuvre, un auteur et une certaine pensée de la littérature, jaugeant prudemment son potentiel d'extension, depuis l'œuvre complète de l'auteur vers la littérature générale, l'espace théorique de la bibliothèque universelle.
FORMAT
Livre broché
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Crédit
Date de première publication du titre 16 décembre 2013
ISBN 9782848674643
EAN-13 9782848674643
Référence 116585-39
Nombre de pages de contenu principal 334
Format 15 x 21 x 1.6 cm
Poids 483 g

Bruno Curatolo & Julia Peslier – Avant-Propos

I - La fabrique collective

Jeanyves Guérin – La littérature à Esprit (1932-1941 ;
Régis Lanno – Maurice Blanchot à L'Insurgé ;
Charles Coustille – Jean Paulhan et Jean Grenier à l'Université ;
Gil Charbonnier – Ramon Fernandez et la critique philosophique ;
Amandine Cyprès – Une poétique de la poésie par Tristan Derème ;
Céline Sangouard-Berdeaux – André Breton ou le poétique au-delà du politique.

II - La fabrique solitaire

Jacques Poirier – Benjamin Fondane, la littérature et le Livre de Job ;
Stéphane Cermakian – (D)écrire l'impossibilité d'écrire : la correspondance Artaud/Rivière ;
Julia Peslier – Une Vanité selon Valéry : le Bris de la littérature ;
Benoît Monginot – Enjeux théoriques et poétiques de l'écriture moraliste chez Valéry et Reverdy.

III - L'atelier du roman ou la théorie par la poétique

Alain Schaffner – Julien Green, " théoricien " de la littérature ;
Yan Hamel – Le romancier américain, de Paul Morand à Roger Nimier ;
Angela Kershaw – Les intertextes anglais de Suite française ;
Claudia Bouliane – Le démonisme d'André Gide : le pouvoir de l'induction ;
Cyril Piroux – Aux Abois de Tristan Bernard : genèse d'une écriture de l'absurde.

Susciter une réflexion sur les " écrivains théoriciens de la littérature " ne va pas sans paradoxe. Cela aurait pu consister en effet à convoquer une certaine famille d'écrivains et à se tourner exclusivement vers elle, composée des acrobates de la théorie, de ceux qui fréquentent l'Académie ou dialoguent avec la critique, s'essaient à la pensée poétique, esthétique, romanesque. Cela requiert toutefois de mettre également au jour des relations plus secrètes entre une œuvre, un auteur et une certaine pensée de la littérature, jaugeant prudemment son potentiel d'extension, depuis l'œuvre complète de l'auteur vers la littérature générale, l'espace théorique de la bibliothèque universelle.

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