L' Art de l'alphabet

Pour une écriture préemptive 2
Patrice NGANANG
Date de publication
24 janvier 2019
Résumé
Dans ce livre, Patrice Nganang soutient que la lettre est la condition de possibilité de la littérature car celle-ci est un art de l'alphabet et que celle-là est un instrument d'écriture. Ce qui le conduit à poser qu'aujourd'hui l'utopie " qui avance à grands pas avec internet " est celle d'" un alphabet commun à toutes les langues " et non pas celle " d'une langue commune à tout le monde " comparable à celle pratiquée avant la confusion des langues et la destruction de la Tour de Babel. Se félicitant de ne pas céder à la prétention universaliste de l'alphabet latin, Nganang appuie sa réflexion sur le travail de " perfectionnement " apporté par le sultan de Njoya à son alphabet (entre 1895 et 1918). C'est ainsi qu'il se penche sur la lettre du signifiant perçue comme co ... Lire la suite
FORMAT
Couverture plastifiée
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Date de première publication du titre 20 septembre 2018
ISBN 9782842877903
EAN-13 9782842877903
Référence 122738-29
Nombre de pages de contenu principal 180
Format 15 x 21 x 1.3 cm
Poids 253 g

Quatre questions, plus un épilogue

Première question : Poétique de l'alphabet – Pour répondre à la question : qu'est-ce que l'écriture ?

Deuxième question : Éloge de l'alphabet – Pour répondre à la question : avec quoi écrit-on ?

Troisième question : Autobiographie de l'écriture – Pour répondre à la question : qu'est-ce qu'on écrit ?

Quatrième question : Les deux concepts de l'écriture africaine – Pour répondre à la question : d'où vient-il qu'on écrit ?

Épilogue : La naissance du camfranglais (Dans l'esprit du shümum)

 

Dans ce livre, Patrice Nganang soutient que la lettre est la condition de possibilité de la littérature car celle-ci est un art de l'alphabet et que celle-là est un instrument d'écriture. Ce qui le conduit à poser qu'aujourd'hui l'utopie " qui avance à grands pas avec internet " est celle d'" un alphabet commun à toutes les langues " et non pas celle " d'une langue commune à tout le monde " comparable à celle pratiquée avant la confusion des langues et la destruction de la Tour de Babel. Se félicitant de ne pas céder à la prétention universaliste de l'alphabet latin, Nganang appuie sa réflexion sur le travail de " perfectionnement " apporté par le sultan de Njoya à son alphabet (entre 1895 et 1918). C'est ainsi qu'il se penche sur la lettre du signifiant perçue comme condition et cause de son existence, c'est-à-dire en définitive comme concept de la littérature.

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