Les sons du pouvoir dans les mondes anciens

Sylvie PITTIA,Maria Teresa SCHETTINO
Collection
Institut des sciences et techniques de l'Antiquité
Editeur
Presses universitaires de Franche-Comté
Date de publication
28 janvier 2013
Résumé
L'étude porte sur les manifestations sonores dans les lieux institutionnels (assemblées, Sénat, entourage des souverains ou des magistrats), pour retrouver le lien entre dimension spatiale et dimension acoustique, et retracer la conception et les dynamiques du pouvoir.Il s'agit de replacer les expressions verbalisées, comme les discours, dans une dimension sonore plus ample, et aussi de mettre en évidence certaines pratiques, tels que le recours à l'applaudissement comme forme de suffrage, ou certaines cérémonies (les rites religieux, la célébration des triomphes, les acclamations impériales), ou les pratiques judiciaires. On évoque en outre l'absence de sons, autrement dit les moments où le pouvoir se manifeste à travers le silence.
FORMAT
Livre broché
36.00 €
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Actuellement Indisponible
Crédit 2012
Date de première publication du titre 28 janvier 2013
ISBN 9782848674322
EAN-13 9782848674322
Référence 114828-39
Nombre de pages de contenu principal 482
Format 16 x 22 x 2.2 cm
Poids 795 g

Introduction

Bruits et silences du pouvoir, par Maria Teresa SCHETTINO & Sylvie PITTIA

Première partie – Espaces

Première sous-partie – Chants et musique dans les cours orientales

Nele Ziegler – Les rois et leurs musiciens en Mésopotamie
Burt Kasparian – Les sons du pouvoir dans l'Égypte ancienne

Deuxième sous-partie – Résonances de la vox populi dans la cité

Emmanuèle CAIRE – Le bruit des assemblées : Athènes, Sparte, Tarente
Alberto Gandini – Dicerie, rumores e informazione della gente : in merito ai dibattiti di politica estera a Roma (II sec. a.C.)
Elena Torregaray Pagola – Fremere : el sonido de la discrepancia en el escenario de la diplomacia

Troisième sous-partie – Sons sous surveillance : le Sénat romain

Christophe Badel – Lecture sonore des débats du Sénat (IIe siècle av. J.-C. – IIe siècle ap. J.-C.)
Giuseppe Zecchini – Silenzi e grida del senato
Agnès Molinier Arbo – Des cris à la Curie : les acclamationes senatus de la Vie de Commode dans l'Histoire Auguste

Deuxième partie – Temps

Première sous-partie – Fracas de la guerre

Sophie Démare-Lafont – De bruit et de fureur. Le péan dans la culture politique du Proche-Orient ancien
Dominique Briquel – Instruments de musique et insigna imperii chez les Étrusques. Les sources littéraires
Laurent Hugot – Les instruments de musique dans la sphère du pouvoir en Étrurie : l'apport de l'iconographie et de l'archéologie
Renaud Robert – Théon de Samos et la peinture en musique

Deuxième sous-partie – Silence de la nuit et du sacré

Dominique Frère – Gestes et sons du pouvoir dans les mondes italique et étrusque
Michel Humm – Silence et bruits autour de la prise d'auspices
Santiago Montero – L'imperatore e le consultazioni divinatorie : uerba e silentia

Troisième partie – Formes

Première sous-partie – Sons porteurs d'autorité

Jean-Michel David – La baguette et la voix
Francesca Mencacci – La voce del banditore. Performance vocale e stili di comunicazione a Roma

Deuxième sous-partie – Monodies et polyphonies du pouvoir

Luisa Prandi – Qualche riflessione sulla voce di Alessandro Magno
Chiara Carsana – Le poste in gioco dopo la morte di Cesare : il racconto polifonico di Appiano
Milena Raimondi – Il suono dell'elogio nella Tarda Antichità : tra la mousike di Imerio e il Misopogon di Giuliano

Troisième sous-partie – Dysharmonies politiques et sociales

Isabelle Cogitore – Les rumeurs politiques sont-elles des bruits dans les Annales de Tacite ?
Jérémy Direz – Le pouvoir de la rumeur ou la rumeur au pouvoir ?
Antonio Gonzales – Mesure stoïcienne, démesure sonore et dysharmonie sociale dans l'œuvre non tragique de Sénèque

Résumés

Indices
Index rerum
Index des personnages historiques, légendaires ou littéraires

L'étude porte sur les manifestations sonores dans les lieux institutionnels (assemblées, Sénat, entourage des souverains ou des magistrats), pour retrouver le lien entre dimension spatiale et dimension acoustique, et retracer la conception et les dynamiques du pouvoir.Il s'agit de replacer les expressions verbalisées, comme les discours, dans une dimension sonore plus ample, et aussi de mettre en évidence certaines pratiques, tels que le recours à l'applaudissement comme forme de suffrage, ou certaines cérémonies (les rites religieux, la célébration des triomphes, les acclamations impériales), ou les pratiques judiciaires. On évoque en outre l'absence de sons, autrement dit les moments où le pouvoir se manifeste à travers le silence.

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