Avant d'être "de la littérature", avant de dialoguer avec le reste de la littérature (catéchisme du vieux modernisme, liturgie des avant-gardes), un roman parle du monde. Et l'invente. Et le combat. Et s'en moque. Et le questionne. Et le montre. Et l'interprète (Philippe Muray).Cette idée de la littérature guide tout autant les contributeurs de ce numéro que les romanciers contemporains qu'ils analysent. De la sociologie à la sociocritique, chaque perspective élucide, avec les moyens qui lui sont propres, la façon dont le texte dialogue avec la société et ses représentations. Au croisement de réflexions conceptuelles et d'analyses de cas (Ernaux, Bon, Rolin, Bergounioux, Houellebecq, et d'autres), ce volume établit des distinctions utiles entre les différentes approches ...
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Mélanie Lamarre, " Un roman parle du monde " Pierre Popovic, " La sociocritique : présupposés, visées, cadre heuristique – L'École de Montréal ". Le roman par la sociologie (Entretien avec Nathalie Heinich), (propos recueillis par Émilie Brière) Sarah Sindaco et Benoît Denis, " Bourdieu est-il Bon ? L'entrevue en science sociale et en littérature ". Isabelle Charpentier, " Annie Ernaux ou l'art littérairement distinctif du paradoxe ".
Perrine Parageau, " Quand l'enfant disparaît. Le récit d'enfance contemporain ". Francine Dugast-Portes, " Les années d'Annie Ernaux entre littérature et ethnologie ". Sylvain David, " Le spectre des marques. Plateforme de Michel Houellebecq ". Pierre Dos Santos, " Le prophétisme littéraire. Michel Houellebecq et Maurice G. Dantec ". Émilie Brière, " Christophe Donner subversif ? ". Mélanie Lamarre, " Un "patriote déçu" . Sur trois romans d'Olivier Rolin ". Étude critique Laurent Demanze, " Philippe Bonnefis : la charade et le joujou " Livres reçus :Gérard Farasse
Avant d'être "de la littérature", avant de dialoguer avec le reste de la littérature (catéchisme du vieux modernisme, liturgie des avant-gardes), un roman parle du monde. Et l'invente. Et le combat. Et s'en moque. Et le questionne. Et le montre. Et l'interprète (Philippe Muray).Cette idée de la littérature guide tout autant les contributeurs de ce numéro que les romanciers contemporains qu'ils analysent. De la sociologie à la sociocritique, chaque perspective élucide, avec les moyens qui lui sont propres, la façon dont le texte dialogue avec la société et ses représentations. Au croisement de réflexions conceptuelles et d'analyses de cas (Ernaux, Bon, Rolin, Bergounioux, Houellebecq, et d'autres), ce volume établit des distinctions utiles entre les différentes approches du " social " dans les textes et offre des lectures précises qui interrogent en particulier les liens des romanciers à la sociologie, la place qu'ils se donnent dans la société d'aujourd'hui et les valeurs qu'ils mettent en jeu dans leurs œuvres.