Livret d'une danse rituelle encore occasionnellement représentée lors de la fête de Saint-Paul, patron éponyme du village de Rabinal (Basse Verapaz, Guatemala), le texte du Rabinal Achi fut découvert et consigné par écrit en 1855 par Charles Étienne Brasseur de Bourbourg, qui le publia à Paris en 1862. La récente apparition d'un manuscrit indigène (en langue quichéachi), signé Miguel Pérez et daté de 1913, en possession de l'actuel responsable de la danse, fournit le matériau de cette nouvelle édition. Au-delà du travail de transcription et de traduction, elle s'attache à une analyse des événements et des protagonistes du drame, des lieux, des parcours et des enjeux, qui met en lumière les anciennes représentations mayas du pouvoir, de la guerre, de l'histoire...
Livret d'une danse rituelle encore occasionnellement représentée lors de la fête de Saint-Paul, patron éponyme du village de Rabinal (Basse Verapaz, Guatemala), le texte du Rabinal Achi fut découvert et consigné par écrit en 1855 par Charles Étienne Brasseur de Bourbourg, qui le publia à Paris en 1862. La récente apparition d'un manuscrit indigène (en langue quichéachi), signé Miguel Pérez et daté de 1913, en possession de l'actuel responsable de la danse, fournit le matériau de cette nouvelle édition. Au-delà du travail de transcription et de traduction, elle s'attache à une analyse des événements et des protagonistes du drame, des lieux, des parcours et des enjeux, qui met en lumière les anciennes représentations mayas du pouvoir, de la guerre, de l'histoire...