As paysans coume jou - Aux paysans comme moi

Chroniques politiques gasconnes de la Gironde du Dimanche (1869-1871) et œuvres diverses
Théodore BLANC
Collection
Saber
Date de publication
5 octobre 2017
Résumé
Jusqu'à sa chute, les électeurs ruraux ont massivement soutenu Napoléon III de leurs votes. Des derniers mois de l'Empire aux premiers de la Troisième République, un typographe du journal républicain modéré bordelais La Gironde, Théodore Blanc, se donne pour mission, dans un supplément dominical du journal, de détourner les paysans de l'Empire et de les convertir à la République. Dans ce but, il s'adresse à eux dans leur "patois", leur langue quotidienne, l'occitan gascon. Lui-même issu de la banlieue maraîchère de Bordeaux, et d'abord confiant dans son aptitude à créer ainsi une connivence avec eux, il prend peu à peu conscience du fossé que leurs interêts et leur idéologie individualiste creusent entre eux et la classe ouvrière urbaine à laquelle Théodore Blanc appart ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
26.00 €
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Date de première publication du titre 5 octobre 2017
ISBN 9791030002003
EAN-13 9791030002003
Référence 121869-20
Nombre de pages de contenu principal 512
Format 16 x 24 x 3 cm
Poids 917 g

Introduction - Théodore Blanc : la politique en occitan

Bibliographie

Note sur l'édition

Chroniques de la Gironde du dimanche

Année 1869

Année 1870

Année 1871

OEuvres diverses

Lou supplice d'un paysan (1865)

Cop d'uill sur un bal masquat (1865)

L'Electioun (1867)

QUAOUQUES BRIGAILLES (1868)

ARMANAC BOURDELÉS pour 1869

LOU RAOUZELET (n° 1, 17 juillet 1870)

La Pénitènce (1872)

ARMANAC GASCOUN pour 1874 (1873)

Jusqu'à sa chute, les électeurs ruraux ont massivement soutenu Napoléon III de leurs votes. Des derniers mois de l'Empire aux premiers de la Troisième République, un typographe du journal républicain modéré bordelais La Gironde, Théodore Blanc, se donne pour mission, dans un supplément dominical du journal, de détourner les paysans de l'Empire et de les convertir à la République. Dans ce but, il s'adresse à eux dans leur "patois", leur langue quotidienne, l'occitan gascon. Lui-même issu de la banlieue maraîchère de Bordeaux, et d'abord confiant dans son aptitude à créer ainsi une connivence avec eux, il prend peu à peu conscience du fossé que leurs interêts et leur idéologie individualiste creusent entre eux et la classe ouvrière urbaine à laquelle Théodore Blanc appartient désormais. De la déception, il glisse au désespoir avec l'instauration d'une République conservatrice qui déçoit ses aspirations démocratiques, non sans avoir opéré in fine un détour par la fiction en évoquant dans un roman feuilleton les derniers mois de la guerre de 1870 vécus par un garde mobile girondin.À ces chroniques sont joints en annexes les autres textes (poèmes, almanachs) publiés par Théodore Blanc, dans un volume qui regroupe ainsi les oeuvres complètes de cet écrivain méconnu.

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