Terrain, n° 71 / Printemps 2019

Apocalypses
Christine JUNGEN
Collection
Terrain
Date de publication
11 avril 2019
Résumé
L'invention de l’arme atomique a confronté, pour la première fois, l’humanité à l’éventualité de sa destruction totale; elle a matérialisé la possibilité d’une apocalypse imminente, et absolue. Comment alors qualifier l’expérience apocalyptique de sociétés amérindiennes menacées de disparition? L’apocalypse n’est jamais partielle, elle est plurielle. Ce n’est pas toujours le même monde qui s’effondre: l’humanité ici; la tribu là-bas; ailleurs, la culture. Chaque apocalypse représente une fin mais aussi un monde: une communauté morale conçue, dans l’anticipation de son anéantissement, comme un ensemble social total.Ce numéro explore la diversité des apocalypses et des mondes qu’elles vouent à l’annihilation.
FORMAT
Livre broché
23 €
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Actuellement Indisponible
Date de première publication du titre 2019
ISBN 9782955596456
EAN-13 9782955596456
Référence 122981-104
Nombre de pages de contenu principal 232
Format 20 x 25.5 x 1.7 cm
Poids 768 g

Matthew Carey, { Introduction : L'apocalypse au pluriel. Quand chaque monde a sa fin } ;

Hugo Reinert, {Les crânes et le cochon qui danse. Sur la violence apocalyptique} ;

Lucas Bessire, {Futurs apocalyptiques. La violente transformation de l'humanité morale chez les Ayoreo du Gran Chaco paraguyen} ;

Jean Chamel, {Faire le deuil d'un monde qui meurt. Quand la collapsologie rencontre l'écospiritualité } ;

Giordana Charuty, {Demain y aura-t-il un monde? Expériences et imaginaires occidentaux de la fin du monde}.

Focus
Stine Kroijer, Mike Kollöffel, {Miner la vie. Une région allemande d'extraction du charbon}

Récit
Sophie Houdart et Mélanie Pavy, {On sort donc les tripes petit à petit… Consistance d'un territoire contaminé}

Document commenté
Emmanuel Grimaud, {Silicium prophétie. La singularité technologique selon Vernor Vinge}.

Portfolio
Élise Haddad, {Former une communauté par la fin. Préférences eschatologiques romanes} ;
Alain Musset, { Esthétique des ruines du futur. Ville, apocalypse et science-fiction }.

Muséo
Jacques Mercier, {La fascination de Gog et Magog. Guérir par l’image en Éthiopie}

L'invention de l’arme atomique a confronté, pour la première fois, l’humanité à l’éventualité de sa destruction totale; elle a matérialisé la possibilité d’une apocalypse imminente, et absolue. Comment alors qualifier l’expérience apocalyptique de sociétés amérindiennes menacées de disparition? L’apocalypse n’est jamais partielle, elle est plurielle. Ce n’est pas toujours le même monde qui s’effondre: l’humanité ici; la tribu là-bas; ailleurs, la culture. Chaque apocalypse représente une fin mais aussi un monde: une communauté morale conçue, dans l’anticipation de son anéantissement, comme un ensemble social total.Ce numéro explore la diversité des apocalypses et des mondes qu’elles vouent à l’annihilation.

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