Ce volume s'inscrit dans le cadre des nouvelles pistes méthodologiques sur l'étude de l'altérité et se propose d'analyser les implications politiques et sociales des manifestations sonores. L'approche sonore appliquée à l'étude de la conception du pouvoir dépasse ici pour la première fois l'horizon gréco-romain pour s'ouvrir à d'autres civilisation de la Méditerranée antique où à des groupes sociaux soit minoritaires soit politiquement subordonnés. Cette perspective chronologique a permis de nuancer une idée reçue sur la place disproportionnée du bruit et du silence dans les civilisations de la Méditerranée et dans les sociétés dites barbares.
Antonio Gonzales, Maria Teresa Schettino – Les paysages sonores des autres : autour du pouvoir légitimé, contesté, armé…
Première partie: Les dissonances populaires
John Thornton – Strepitus imperitorum: i suoni delle assemblee, fra alterità etnica e sociale ; Alessandro Galimberti – Congiure, silenzi e moti popolari durante il regno di Commodo ; Anne Jacquemin – Les sons des autres, une gêne pour Plutarque ?
Deuxième partie : Bruits et représentations sonores du palais
Clelia Mora – Rumeurs, délations, secrets : "Esprit de cour" au Proche Orient ancien ; Lucio Troiani – I suoni del potere nel giudaismo ellenistico e nel Nuovo Testamento. Alcune osservazioni.
Troisième partie : Clameurs aristocratiques et guerrières
Giusto Traina – Harmonie barbare ? Tambours des Parthes à la bataille de Carrhes ; Blaise Pichon – Les sons du pouvoir chez les Gaulois transalpins ; Umberto Roberto – Prima della battaglia : canti e danze di guerra dei Germani da Tacito al Cantator medievale.
Ce volume s'inscrit dans le cadre des nouvelles pistes méthodologiques sur l'étude de l'altérité et se propose d'analyser les implications politiques et sociales des manifestations sonores. L'approche sonore appliquée à l'étude de la conception du pouvoir dépasse ici pour la première fois l'horizon gréco-romain pour s'ouvrir à d'autres civilisation de la Méditerranée antique où à des groupes sociaux soit minoritaires soit politiquement subordonnés. Cette perspective chronologique a permis de nuancer une idée reçue sur la place disproportionnée du bruit et du silence dans les civilisations de la Méditerranée et dans les sociétés dites barbares.