À qui appartient un tableau, au peintre ou au propriétaire de la tablette sur laquelle il a déposé les couleurs ? À qui appartient un objet écrit, au propriétaire du parchemin ou à celui qui a écrit le texte qu'il porte ? À partir du 12e siècle et jusqu'à la fin du Moyen Âge, les juristes ont discuté de ce problème posé par le droit romain et connu comme celui de la tabula picta. Pourquoi, aujourd'hui, faire retour sur cette question en s'attachant aux textes des juristes médiévaux, dans un livre qui ne se veut pas seulement une étude d'histoire du droit ? L'auteur montre que toute histoire de la propriété sur les œuvres implique une histoire de la pensée sur les choses. Elle contribue à l'analyse de la propriété littéraire dans la longue durée.
À qui appartient un tableau, au peintre ou au propriétaire de la tablette sur laquelle il a déposé les couleurs ? À qui appartient un objet écrit, au propriétaire du parchemin ou à celui qui a écrit le texte qu'il porte ? À partir du 12e siècle et jusqu'à la fin du Moyen Âge, les juristes ont discuté de ce problème posé par le droit romain et connu comme celui de la tabula picta. Pourquoi, aujourd'hui, faire retour sur cette question en s'attachant aux textes des juristes médiévaux, dans un livre qui ne se veut pas seulement une étude d'histoire du droit ? L'auteur montre que toute histoire de la propriété sur les œuvres implique une histoire de la pensée sur les choses. Elle contribue à l'analyse de la propriété littéraire dans la longue durée.