Albert Camus a vingt-deux ans quand il commence à écrire régulièrement dans ses "Cahiers" ; il ne cessera pas jusqu'à sa mort. Il en préparait alors la publication ; elle sera posthume, sous le titre de Carnets. Ces textes, aussi inclassables que divers (laboratoire de l'œuvre, " choses vues ", notes de lectures, impressions de voyages, réflexions philosophiques et, de plus en plus vers la fin de sa vie, notations intimes) sont souvent cités ; ils n'avaient jamais été étudiés en tant que tels. Ils le sont ici, par des chercheurs d'horizons divers, qui interrogent les modalités et les enjeux de cette écriture très spécifique. Les Carnets prennent ainsi toute leur place dans l'œuvre camusienne, dont ils mettent au jour les ressorts secrets. Au cœur de cette écriture fragm ...
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Avant-propos Les Carnets, une conscience en action Les Carnets d'Albert Camus : ceci n'est pas un journal
Les voix des carnets L'ironie Formes brèves dans les Cahiers VII et VIII La dimension polyphonique des Carnets de Camus : quand les voix du quartier pauvre s'accordent avec les voix du panthéon littéraire Entre l'innocence et l'infinitif : du sujet écrivant des Carnets Les Carnets ou la tentation du poétique
Carnets d'un philosophe Les soupçons de Camus contre la psychologie Nietzsche damné Lire les Carnets : suivre la philosophie à la trace
L'ouverture au monde Jeu de miroirs : les paysages Des écritures de la joie ? Carnets de Camus, Journal et Carnets de Giono Le voyage en Grèce dans les Carnets d'Albert Camus : l'expression intime de la joie " Si je n'ai pas l'amour... "
Le travail de l'écrivain " Se taire. Écouter. Laisser déborder. " : le travail de l'écrivain ! Les Carnets, le laboratoire du roman Carnets I d'Albert Camus et Carnet du Front populaire d'André Malraux : une introduction à l'œuvre littéraire Des Carnets aux " Éléments pour Le Premier Homme ", et inversement...
Albert Camus a vingt-deux ans quand il commence à écrire régulièrement dans ses "Cahiers" ; il ne cessera pas jusqu'à sa mort. Il en préparait alors la publication ; elle sera posthume, sous le titre de Carnets. Ces textes, aussi inclassables que divers (laboratoire de l'œuvre, " choses vues ", notes de lectures, impressions de voyages, réflexions philosophiques et, de plus en plus vers la fin de sa vie, notations intimes) sont souvent cités ; ils n'avaient jamais été étudiés en tant que tels. Ils le sont ici, par des chercheurs d'horizons divers, qui interrogent les modalités et les enjeux de cette écriture très spécifique. Les Carnets prennent ainsi toute leur place dans l'œuvre camusienne, dont ils mettent au jour les ressorts secrets. Au cœur de cette écriture fragmentaire, l'exigence artistique de Camus est aussi manifeste qu'ailleurs ; et c'est à ses Carnets qu'en 1937 – il a alors vingt-quatre ans – il confie sa certitude, qui ne se démentira pas : " Écrire, ma joie profonde ! ".Lire les Carnets se révèle indispensable pour qui veut vraiment connaître Camus...