Larves nichées dans les emballages plastiques de la grande distribution, espaces balnéaires saturés par des algues ou de la vase... Raréfactions et proliférations du vivant font tout à la fois de l'homme un péril pour la nature et de la nature un péril pour l'homme. Le passage permanent du rare au prolifique réoriente les regards jetés sur la nature. Les invasions biologiques redéfinissent nos rapports à la science, à la société et plus largement au monde, alors que leurs manifestations sont souvent souterraines ou microscopiques. Elles ont pour conséquence de rediscuter l'agencement de nos frontières (nature/culture, sauvage/domestique, rural/urbain), la gestion de l'environnement, et les logiques de la biodiversité.
Taxonomies Brendon M.H. Larson, " Reweaving Narratives about Humans and Invasive Species " ; Aurélie Javelle, Bernard Kalaora & Guillaume Decocq, " De la validité d'une invasion biologique " ; Marie-Jo Menozzi, " Comment catégoriser les espèces envahissantes exotiques " ; Catherine Mougenot & Lucienne Strivay, " L'incroyable expansion d'un lapin casanier " ; Nicolas Césard, " Vie et mort de la manne blanche des riverains de la Saône".
Controverses Cécilia Claeys, " Les "bonnes" et les "mauvaises" proliférantes. Controverses camarguaises " ; Antoine Doré, " La mise en gestion d'une prolifération. Peut-on composer avec les criquets pèlerins ? " ; Christelle Gramaglia, " Les goélands leucophé sont-ils trop nombreux ? " ; Rolf Lidskog, " Governing Moth and Man. Political Strategies to Manage Demands for Spraying ".
Mythologies Linda Kalof & Ramona Fruja Amthor, " Cultural Representations of Problem Animals in National Geographic " ; Olivier Sirost, " Les natures apocryphes de la Seine. Le cas de l'envasement des plages du Calvados " ; Gert Gröning & Joachim Wolschke-Bulmahn, " The Myth of Plant-Invaded Gardens and Landscapes " ; Christian Lévêque, Jean-Claude Mounolou, Alain Pavé & Claudine Schmidt-Lainé, " À propos des introductions d'espèces. Écologie et idéologies ".
Chronique Comptes rendus
Larves nichées dans les emballages plastiques de la grande distribution, espaces balnéaires saturés par des algues ou de la vase... Raréfactions et proliférations du vivant font tout à la fois de l'homme un péril pour la nature et de la nature un péril pour l'homme. Le passage permanent du rare au prolifique réoriente les regards jetés sur la nature. Les invasions biologiques redéfinissent nos rapports à la science, à la société et plus largement au monde, alors que leurs manifestations sont souvent souterraines ou microscopiques. Elles ont pour conséquence de rediscuter l'agencement de nos frontières (nature/culture, sauvage/domestique, rural/urbain), la gestion de l'environnement, et les logiques de la biodiversité.