En s'intéressant à la scène artistique belge qui se constitue au moment où l'art conceptuel se diffuse en Europe, cette étude démontre comment le regard que Jacques Charlier, Schwind et Jacques Lizène posent sur la scène artistique internationale remet en question une considération provinciale de l'art belge. L'éclairage que ces artistes apportent aux débats consécutifs à l'art conceptuel constitue une relecture de l'histoire de l'art des années 1960 et du début des années 1970, en y intégrant une vision distanciée qui, tout en exerçant un regard critique, conserve l'humour hérité du surréalisme belge. Les stratégies qu'ils utilisent opèrent en parallèle à la constitution du marché de l'art contemporain, en vue de démontrer les limites d'une considération " dématérialis ...
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En s'intéressant à la scène artistique belge qui se constitue au moment où l'art conceptuel se diffuse en Europe, cette étude démontre comment le regard que Jacques Charlier, Schwind et Jacques Lizène posent sur la scène artistique internationale remet en question une considération provinciale de l'art belge. L'éclairage que ces artistes apportent aux débats consécutifs à l'art conceptuel constitue une relecture de l'histoire de l'art des années 1960 et du début des années 1970, en y intégrant une vision distanciée qui, tout en exerçant un regard critique, conserve l'humour hérité du surréalisme belge. Les stratégies qu'ils utilisent opèrent en parallèle à la constitution du marché de l'art contemporain, en vue de démontrer les limites d'une considération " dématérialisée " de l'œuvre d'art, et de tester dans la pratique le principe démocratique qui sous-tend l'art conceptuel: l'abolition de la notion d'auteur.