Écrans français de l'entre-deux-guerres II

Les années sonores et parlantes
Jean-Jacques MEUSY
Résumé
L'irruption en France du cinéma sonore dans une profession peu préparée, amena un véritable séisme. Léon Gaumont et Charles Pathé disparaissaient de la scène et laissaient la place à des concentrations industrielles et commerciales d'ampleur inconnue auparavant. Après le quasi-échec des mesures de contingentement, industriels et financiers misaient sur la barrière de la langue pour protéger le cinéma français de l'ogre américain et lui permettre une véritable renaissance, malgré les craintes suscitées par le film parlant chez certains intellectuels et artistes.L'exploitation dut faire de gros efforts pour rénover un parc de salles vieilli et surtout inadapté au cinéma sonore. Il fallut reconsidérer l'architecture intérieure des salles, rénover les anciennes et en constr ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 23 mai 2017
ISBN 9782370290175
EAN-13 9782370290175
Référence 121362-42
Nombre de pages de contenu principal 260
Format 21 x 27 x 1.8 cm
Poids 881 g

Les années sonores et parlantes

Introduction

 

I. Le choc des nouvelles techniques

L'industrie cinématographique américaine à la croisée des chemins

1928 : l'année " sonore "

1929, l'année parlante en France

Des opinions contrastées

 

II. Le redéploiement du cinéma français

Les nouveaux empires du cinéma français

On rénove, on transforme, on construit

Le goût des grands espaces ; Palaces moins prestigieux mais intéressants par leur architecture ; Les cinémas d'actualités : les Cinéac et les autres ; Une architecture " moyenne " des cinémas des années 1930 ? ; Des cas complexes : l'exemple du Globe de Stains ; Héritages architecturaux : La Pagode et le Ranelagh

Les Champs-Elysées, nouveau " boulevard du cinéma "

 

III. Le déclin des salles d'avant-garde

Un phénomène général

Bilan des cinémas d'avant-garde et de leur mouvance

Des salles aux programmations exigeantes

 

IV. Le renouveau des propagandes par le cinéma

Défense de l'idée coloniale

Nouvel intérêt de l'Eglise pour le cinéma

La gauche et son cinéma, entre espoirs et dangers

Du côté des ligues d'extrême droite

Le cinéma des Croix-de-feu

Le Cinéma éducateur

 

V. Bilan d'une décennie cinématographique dans la tourmente

Babel contourné

La chute des aigles

Le parlant a-t-il sauvé le cinéma français ?

Le parc français de cinémas et les nouvelles pratiques

Une cinémathèque pour la France

Vers la guerre et l'Occupation

 

Notes

Index

Crédits des illustrations

Remerciements

L'irruption en France du cinéma sonore dans une profession peu préparée, amena un véritable séisme. Léon Gaumont et Charles Pathé disparaissaient de la scène et laissaient la place à des concentrations industrielles et commerciales d'ampleur inconnue auparavant. Après le quasi-échec des mesures de contingentement, industriels et financiers misaient sur la barrière de la langue pour protéger le cinéma français de l'ogre américain et lui permettre une véritable renaissance, malgré les craintes suscitées par le film parlant chez certains intellectuels et artistes.L'exploitation dut faire de gros efforts pour rénover un parc de salles vieilli et surtout inadapté au cinéma sonore. Il fallut reconsidérer l'architecture intérieure des salles, rénover les anciennes et en construire de nouvelles. A Paris, le nombre de cinémas augmenta de près de 81% entre 1929 et la guerre. Des architectes de talent, dont certains influencés par les courants modernistes, profitèrent de ce nouvel élan en se spécialisant dans ce type de construction.Sur fond de crise du capitalisme et de vifs antagonismes politiques, le cinéma devenait le loisir numéro 1 des Français et son pouvoir médiatique, surtout depuis qu'il avait appris à parler, renforça l'intérêt que lui portaient les grandes familles de pensée. Qu'il s'agisse de films de la gauche, de l'Eglise, des Ligues d'extrême droite ou des films de propagande coloniale, le cinéma des années 1930 participa aux débats citoyens. Outre les meetings et les salles improvisées, les cinémas en furent les principaux témoins.Malgré le développement du doublage qui rouvrit largement le marché français aux films étrangers, malgré les fort nombreuses faillites du milieu des années 1930, le cinéma français ne retomba pas dans sa léthargie. Il trouva sa voie dans une certaine forme de réalisme poétique et fut souvent porté davantage vers le destin pittoresque d'êtres marginaux et solitaires que vers la classe ouvrière elle-même.Jean-Jacques Meusy, fidèle à sa démarche, a tenu à donner du cinéma des années 1930 une image multiforme et contextualisée, centrée sur la salle de cinéma, lieu alors unique des rencontres du public avec le 7e Art.

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