Le Démon de l'allusion

Figures miltonniennes dans l'Escroc de Melville
Marc MIDAN
Collection
Offshore
Date de publication
18 janvier 2019
Résumé
Le Démon de l'allusion étudie la relation entre Herman Melville et John Milton, telle qu'elle se déploie dans L'Escroc à la confiance (1857) – lien étroit et fondamental, qui permet au romancier d'atteindre à une paradoxale originalité.Ludique, satirique, impie ou mélancolique, l'allusion au Paradis perdu (1674) n'est pas ici de l'ordre du supplément, mais fait partie de la trame même du texte. Oblique et déroutante, elle n'en sert pas moins la grande ambition melvillienne: "énoncer la Vérité". C'est de manière allusive, en effet, que sont décrits à la fois les travers de l'Amérique, l'aliénation du moi et la terreur des " sphères invisibles ".La satire de l'homme libéral – démon portant le masque de la charité et de la " confiance " – mène à une révélation plus sinistr ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
19.00 €
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Actuellement Indisponible
Date de première publication du titre 18 janvier 2019
ISBN 9782728806140
EAN-13 9782728806140
Référence 123104-75
Nombre de pages de contenu principal 196
Format 15 x 21 x 1.4 cm
Poids 274 g
Le Démon de l'allusion étudie la relation entre Herman Melville et John Milton, telle qu'elle se déploie dans L'Escroc à la confiance (1857) – lien étroit et fondamental, qui permet au romancier d'atteindre à une paradoxale originalité.Ludique, satirique, impie ou mélancolique, l'allusion au Paradis perdu (1674) n'est pas ici de l'ordre du supplément, mais fait partie de la trame même du texte. Oblique et déroutante, elle n'en sert pas moins la grande ambition melvillienne: "énoncer la Vérité". C'est de manière allusive, en effet, que sont décrits à la fois les travers de l'Amérique, l'aliénation du moi et la terreur des " sphères invisibles ".La satire de l'homme libéral – démon portant le masque de la charité et de la " confiance " – mène à une révélation plus sinistre encore: celle d'une escroquerie aux dimensions cosmiques, d'une extinction généralisée des lumières. Par un tour de force d'écriture, Melville parvient à faire apparaître une obscurité si extrême qu'elle ne saurait être exprimée sans détour. Il y a dans ce roman souvent décrit comme illisible – et qui, assurément, ne se laisse pas réduire à des formes plus familières – une puissance de fascination étrange, quelque chose que l'on croit reconnaître et qui nous fixe implacablement.

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