Mourir pour des idées

Caroline CAZANAVE,France MARCHAL-NINOSQUE
Date de publication
5 janvier 2009
Résumé
" Mourir pour des idées " invite à jeter son regard sur les idées religieuses, philosophiques, politiques et littéraires qui mènent au sacrifice et à des morts exemplaires. L'histoire contemporaine ou celle du temps passé laissent apercevoir la dimension symbolique de la mort. La poétique médiévale (avec les grandes figures qui traversent pour y mourir ses chansons de geste, ses romans comme son univers courtois) permet de peser la pensée occidentale au regard de la réflexion orientale. Le théâtre européen des périodes classiques ou romantiques, le roman français du 19e siècle (Sénac de Meilhan, Balzac, Stendhal), les idéaux prêtés à des personnages forts qui déclinent l'héroïsme dans l'imaginaire montrent que la littérature s'est fréquemment construite comme un ars mor ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 5 janvier 2009
ISBN 9782848672380
EAN-13 9782848672380
Référence 112472-39
Nombre de pages de contenu principal 500
Format 14.8 x 21 x 2.5 cm
Poids 640 g

Caroline Cazanave, France Marchal-Ninosque — Préface

Première section : Ultima facta

Carol Chase — La mort de la sœur de Perceval
Camille Bozonnet — La mort le Roi Artu : une désintégration collective programmée
Alain Marchandisse — Le prince-Évêque Louis de Bourbon et le Sanglier des Ardennes Guillaume de la Marck, deux victimes d'assassinats politiques À la fin du 15e siècle liégeois
Joachim Leeker — La mort de César dans le théâtre français et italien du 16e siècle jusqu'au 18e siècle
France Marchal-Ninosque — Mourir pour la république. Virginie ou le décemvirat de Carrière-Doisin
Laure Lévêque — Idées de morts et mort des idées dans L'émigré de Sénac de Meilhan
Xavier Bourdenet — " Heureux les héros morts avant 1804 ! " : Héroïsme et modernité dans Lucien Leuwen
Thomas Personeni — La mort de Michel Chrestien : conscience et mauvaise conscience balzaciennes
Marie-Madeleine Castellani— Roland, héros de la Patrie française dans les préfaces aux traductions de la Chanson de Roland (1870-1919)
Caroline Cazanave — Les utilisations du cycle de Guillaume d'Orange dans le théâtre du 19e et du 20e siècles : variété des systèmes de représentation de la mort de Vivien
Bertrand Taithe — Mourir pour des idées humanitaires : sacrifice, témoignage et travail humanitaire, 1870-1990

Seconde section : Ultima verba


Vidya Vencatesan — La mort de Ravana et Kumbhakarna dans l'Iramavataram de Kamban
Anne Wagner — Les martyrs carolingiens
Roy Rosenstein — Sainte Eulalie et la belle parole, ou comment la littérature française est née du martyre
Jean-Marie Fritz — La mort du philosophe dans les Vies de philosophes du moyen âge
Wilfrid Besnardeau — Le personnage de Guichard et les couards dans La chanson de Guillaume et dans Aliscans
Isabelle Ladonet — Conversions de Païens et refus d'apostasie de Chrétiens dans le Premier cycle de la croisade : mourir en croisade
Sarah Baudelle-Michels — Les morts de Renaut de Montauban : mourir pour mieux survivre
Nadine Henrard — Mourir en pays cathare au 13e siècle. Les morts de la croisade albigeoise au regard de l'histoire
Marie-Geneviève Grossel — Mourir d'amour : la chanson de trouvères
Danielle Quéruel — " L'amant trespassé de deuil " d'Alain Chartier À Pierre de Hauteville
Nicole Brocard — Vivre sa mort et mourir sa vie dans les hôpitaux du diocèse de Besançon au 15e siècle
Anne Mantero — Une dramaturgie du martyre : débats et événements dans Polyeucte
Bertrand Degott — Mourir (et renaître) pour des idées : le théâtre en vers de Rostand

 

" Mourir pour des idées " invite à jeter son regard sur les idées religieuses, philosophiques, politiques et littéraires qui mènent au sacrifice et à des morts exemplaires. L'histoire contemporaine ou celle du temps passé laissent apercevoir la dimension symbolique de la mort. La poétique médiévale (avec les grandes figures qui traversent pour y mourir ses chansons de geste, ses romans comme son univers courtois) permet de peser la pensée occidentale au regard de la réflexion orientale. Le théâtre européen des périodes classiques ou romantiques, le roman français du 19e siècle (Sénac de Meilhan, Balzac, Stendhal), les idéaux prêtés à des personnages forts qui déclinent l'héroïsme dans l'imaginaire montrent que la littérature s'est fréquemment construite comme un ars moriendi, confrontant avec force, grâce aux images dont elle se nourrit, le réel et l'idée. Du côté des ancrages historiques ou des fictions tragiques, puissamment réinventées et habilement motivées, faits et paroles permettent de saisir les liens ambigus qui existent entre Thanatos et Logos et de mesurer pleinement les dimensions individuelles et collectives du sacrifice.Dans une perspective résolument comparative, le parcours proposé regroupe vingt-quatre études qui montrent avec quelle force, quelle continuité et quelle complexité, le thème de la mort pour des idées, et plus encore sans doute pour une idée, accorde entre elles ces deux compagnes que sont l'histoire et la littérature. L'humain et le divin, le matériel et le spirituel apportent vers nous de belles leçons, sur lesquelles nous sommes invités à méditer. Cet ouvrage s'adresse à tous les chercheurs intéressés par ces sujets d'étude : sacrifice, martyre, épique médiéval, thanatos, logos, exemplarité, roman, cycle arthurien, poésie médiévale, dramaturgie classique, littérature sérielle, figures mythiques, Ramayana, romans du 19e siècle.

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