Cet ouvrage collectif se situe clairement à l'articulation de la philosophie et des sciences sociales. Reprenant à leur compte toute une série d'héritages sociologiques (la seconde École sociologique de Chicago, la sociologie des récits de vie, la sociologie des identités, la sociologie clinique...), les contributeurs, nourris également de lectures philosophiques (Ricœur, James, Dewey, Arendt...), apportent des éclairages féconds sur les processus de subjectivation à l'œuvre dans les parcours sociaux, en particulier dans les domaines professionnels, de la santé, de l'identité sexuelle et de l'engagement militant. Sans remettre en cause toutes sortes de contraintes (nécessité) qui pèsent sur les individus singuliers, il s'agit bien ici de mesurer les portées et les limit ...
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Cet ouvrage collectif se situe clairement à l'articulation de la philosophie et des sciences sociales. Reprenant à leur compte toute une série d'héritages sociologiques (la seconde École sociologique de Chicago, la sociologie des récits de vie, la sociologie des identités, la sociologie clinique...), les contributeurs, nourris également de lectures philosophiques (Ricœur, James, Dewey, Arendt...), apportent des éclairages féconds sur les processus de subjectivation à l'œuvre dans les parcours sociaux, en particulier dans les domaines professionnels, de la santé, de l'identité sexuelle et de l'engagement militant. Sans remettre en cause toutes sortes de contraintes (nécessité) qui pèsent sur les individus singuliers, il s'agit bien ici de mesurer les portées et les limites de leurs décisions (contingence) en tenant compte des événements tant collectifs qu'individuels. Les parcours biographiques des individus étudiés sont ainsi mis en tension avec leurs contextes respectifs, évitant de la sorte le piège de " l'illusion biographique ".