Florence à l'écritoire

Écriture et mémoire dans l'Italie de la Renaissance
Christiane KLAPISCH-ZUBER
Collection
EHESS Poche
Date de publication
20 janvier 2023
Résumé
Dans une cité industrielle et marchande comme la Florence à la Renaissance, les hommes, jusque dans les milieux de l'artisanat, savaient tenir une comptabilité, sommaire ou sophistiquée. Beaucoup ne lâchaient pas la plume en rentrant chez eux, ce qui n'était pas sans conséquence: on montre ici le rapport étroit que les écrits domestiques entretenaient avec les techniques comptables des milieux d'affaires. Même des femmes, dans les familles les plus aisées, étaient capables de déployer des aptitudes à l'écriture et à la comptabilité si elles devaient gérer les biens de la famille et en rendre compte dans leur correspondance.Veiller aux intérêts du groupe familial en enregistrant tout ce qui pouvait maintenir son statut dans la cité, tel était le but de ces écrits privés. ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
12.00 €
Ajout au panier /
Actuellement Indisponible
Date de première publication du titre 20 janvier 2023
ISBN 9782713229534
EAN-13 9782713229534
Référence 126541-01
Nombre de pages de contenu principal 254
Format 12 x 18 x 2.2 cm
Poids 192 g

Introduction. Les livres de famille florentins, entre comptes et mémoire 

Partie I. Au ras de l'écriture : manières de compter et de raconter
Chapitre premier. Écrits de notable, écrits d'homme du peuple
Chapitre 2. Du pinceau à l'écritoire, les ricordanze d'un peintre florentin?
Partie II. La mémoire et l'écriture des femmes
Chapitre 3. Les généalogistes de famille dans les élites de Florence
Chapitre 4. La mémoire des femmes  
Chapitre 5. Épistolières florentines des XIV-XVe siècles Partie III. L'honneur se joue dans l'écriture
Chapitre 6. Taire le conflit, justifier son honneur
Chapitre 7. L'honneur des familles Conclusion

Dans une cité industrielle et marchande comme la Florence à la Renaissance, les hommes, jusque dans les milieux de l'artisanat, savaient tenir une comptabilité, sommaire ou sophistiquée. Beaucoup ne lâchaient pas la plume en rentrant chez eux, ce qui n'était pas sans conséquence: on montre ici le rapport étroit que les écrits domestiques entretenaient avec les techniques comptables des milieux d'affaires. Même des femmes, dans les familles les plus aisées, étaient capables de déployer des aptitudes à l'écriture et à la comptabilité si elles devaient gérer les biens de la famille et en rendre compte dans leur correspondance.Veiller aux intérêts du groupe familial en enregistrant tout ce qui pouvait maintenir son statut dans la cité, tel était le but de ces écrits privés. La comparaison entre ceux d'une famille de notables florentins et d'un homme du peuple bolonais souligne le caractère indissociable des notions de profit et d'honneur dont leurs livres domestiques assuraient la défense. Les blessures entachant cet honneur et la réparation qui leur était cherchée par l'écrit différaient d'un milieu à l'autre mais révèlent une des fonctions premières de l'écriture privée: garantir l'honorabilité de l'individu et des familles.

Recommandations

Ajouter un partenaire

1. Structure

2. Réprésentant légal

3. Convention

4. IBAN

* champ obligatoire
* champ obligatoire
* champ obligatoire
* champ obligatoire

Ajouter une personne

1. Personne

Ajouter une entreprise

1. Structure

2. Réprésentant légal

* champ obligatoire
* champ obligatoire