De la Renaissance à la fin du 20e siècle, l'obsession de la conservation et de l'archive est restée la même, mais les modalités de la représentation ont changé : dans le théâtre de notre fin de millénaire, les images sont en ruine. Certitude d'un retour impossible que les artistes miment avec ironie, dans la conscience de sa vanité, et par une esthétique du fragment. Tel est l'état des lieux à partir duquel ce recueil entend reformuler, préciser et discuter les principaux enjeux de la relation qu'entretient la création actuelle avec le passé, métaphorisé par l'imaginaire archéologique.
De la Renaissance à la fin du 20e siècle, l'obsession de la conservation et de l'archive est restée la même, mais les modalités de la représentation ont changé : dans le théâtre de notre fin de millénaire, les images sont en ruine. Certitude d'un retour impossible que les artistes miment avec ironie, dans la conscience de sa vanité, et par une esthétique du fragment. Tel est l'état des lieux à partir duquel ce recueil entend reformuler, préciser et discuter les principaux enjeux de la relation qu'entretient la création actuelle avec le passé, métaphorisé par l'imaginaire archéologique.