Un an et demi après les événements de Perpignan (mai 2005) et un an après les émeutes de la région parisienne (octobre 2005), un groupe de chercheurs et de professionnels, sociologues et géographes, s'est interrogé sur les violences émeutières, les révoltes périphériques et les processus de centralité, de légitimité et de conflictualité auxquels elles renvoient. Les actes du colloque qui s'est tenu à Perpignan en 2006 mettent en évidence un problème qui n'a pas de solution monocausale ni de résolution uniquement institutionnele, surtout quand l'état d'exception ou d'urgence se banalise et ne fait qu'accentuer la relégation, l'exclusion voire la ghettoïsation des plus jeunes et des plus démunis.
Un an et demi après les événements de Perpignan (mai 2005) et un an après les émeutes de la région parisienne (octobre 2005), un groupe de chercheurs et de professionnels, sociologues et géographes, s'est interrogé sur les violences émeutières, les révoltes périphériques et les processus de centralité, de légitimité et de conflictualité auxquels elles renvoient. Les actes du colloque qui s'est tenu à Perpignan en 2006 mettent en évidence un problème qui n'a pas de solution monocausale ni de résolution uniquement institutionnele, surtout quand l'état d'exception ou d'urgence se banalise et ne fait qu'accentuer la relégation, l'exclusion voire la ghettoïsation des plus jeunes et des plus démunis.