Révolutions au 19e siècle

Violence et identité
François MAROTIN
Date de publication
12 décembre 2011
Résumé
La chute des Capétiens, la plus vieille dynastie européenne assise sur le trône huit siècles durant, a été vécue comme un bouleversement inimaginable en France et en Europe. La décapitation du couple royal, symbole sanglant et irréversible de l'avènement du nouveau régime, vingt années de guerres révolutionnaires et impériales, sans oublier la Terreur, la Vendée, les Chouanneries, les complots réprimés dans le sang, ont mis la violence au cœur des représentations de la vie politique et sociale. La République, l'Empire affirment leur identité dans la violence des armes, mais peut-être plus profondément encore dans la violence d'idées qui, trop longtemps contenues, s'imposent au monde envers et contre tout. La violence, ce n'est plus comme auparavant la guerre. Désormais, ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
19.00 €
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Date de première publication du titre 12 décembre 2011
ISBN 9782845164840
EAN-13 9782845164840
Référence 113631-37
Nombre de pages de contenu principal 266
Format 14 x 22 x 1.5 cm
Poids 415 g

François MAROTIN  Préface


I. Le choc des identités

Brigitte LOUICHON — Lire 1789 dans les blancs du roman sentimental
Nicolas BRUCKER — Pédagogie de la violence : Mme de Genlis face aux révolutions
Barbara T. COOPER — Drame familial, drame national : Violence et identité dans Le Fils de l'émigré d'Alexandre Dumas
Àngels SANTA — La violence révolutionnaire : l'épisode de Varennes


II. De l'expiation à la recherche tranquille ou héroïque des identités nouvelles

Pierre GLAUDES — Identité chrétienne et sacrifice. Joseph de Maistre face à la violence révolutionnaire
Bernard LE DREZEN — Des Chouans à Quatrevingt-Treize ; l'idée de progrès et l'individu historique à l'épreuve de la guerre civile
Sylvie JEANNERET — Révolution et violence dans le roman hugolien : une histoire de conviction
Anne-Sophie MOREL — Chateaubriand, l'identité en révolution
Pierre TRIOMPHE — Violence révolutionnaire et identité légitimiste sous la monarchie de Juillet : le cas de l'abbé de Genoude
Manuel J. PELÁEZ et Miriam SEGHIRI — L'influence révolutionnaire française dans la pensée et les œuvres de Mariano Latre Juste (1770 - c. 1845), professeur de droit constitutionnel
Antigone SAMIOU — L'influence de la guerre d'Indépendance grecque en 1821 sur la représentation de l'altérité grecque par les voyageurs français


III. Nouvelles violences de l'histoire : des identités mortes aux identités du 20e siècle

Chaâbane HARBAOUI — Michelet, la France et la Terreur : écriture et violence dans le Journal et la Correspondance de 1852-1853
Céline BRICAULT — Faire violence et écrire l'Histoire contre-révolutionnaire dans L'Ensorcelée de Barbey d'Aurevilly
Claude FOUCART — " Tout est emporté par la tempête " : Louis Veuillot et la Révolution de 1848

Thierry POYET — Flaubert face à la chute du Second Empire. Étude de la correspondance des années 1870-1871
Marie-France BOROT — Une violence inouïe : la Commune dans Les Convulsions de Paris de Maxime Du Camp
Françoise GENEVRAY — Dostoïevski, la Commune de Paris et l'identité russe

La chute des Capétiens, la plus vieille dynastie européenne assise sur le trône huit siècles durant, a été vécue comme un bouleversement inimaginable en France et en Europe. La décapitation du couple royal, symbole sanglant et irréversible de l'avènement du nouveau régime, vingt années de guerres révolutionnaires et impériales, sans oublier la Terreur, la Vendée, les Chouanneries, les complots réprimés dans le sang, ont mis la violence au cœur des représentations de la vie politique et sociale. La République, l'Empire affirment leur identité dans la violence des armes, mais peut-être plus profondément encore dans la violence d'idées qui, trop longtemps contenues, s'imposent au monde envers et contre tout. La violence, ce n'est plus comme auparavant la guerre. Désormais, c'est l'accoucheuse de l'histoire.

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