Les Cinémas européens des années cinquante

Jean-Pierre BERTIN-MAGHIT
Editeur
AFRHC - Association française de recherche sur l'histoire du cinéma
Date de publication
1er janvier 2000
Résumé
Dix-neuf chercheurs représentant neuf pays proposent un panorama des voies empruntées aujourd'hui par la recherche européenne en histoire du cinéma. Problématiques et méthodes d'analyse placent le film au centre d'interrelations complexes à la fois liées à sa propre institution et plus largement à l'économie de marché dont il dépend. Il devient un objet d'étude qui tient de l'individuel et du collectif dans lequel interfèrent systèmes de production, mentalités, horizons d'attente, données politiques et économiques. Ces regards croisés définissent les grandes orientations thématiques de cette histoire des cinémas européens des années cinquante. Il est question de quête d'identité, de vivacité des cinématographies nationales, du développement d'un cinéma populaire, de rel ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Crédit
Date de première publication du titre 1er janvier 2000
ISBN 9782913758025
EAN-13 9782913758025
Référence 018721-42
Nombre de pages de contenu principal 336
Format 17 x 24.5 x 0 cm
Poids 760 g

Jean-Pierre Bertin-Maghit, "Préface"

I. CINÉMA ET INSTITUTIONS

Dynamisme des cinématographies et poids du politique
Pierre Berthomieu, Tactiques hollywoodiennes, Studios américains et pays européens dans les années cinquante
Pierre Sorlin, Ce qu'était un film populaire dans l'Europe des années cinquante
Jean-Pierre Bertin-Maghit, Prolégomènes à une étude du cinéma français des années cinquante
Sylvie Lindeperg, Engagement politique et création cinématographique – Les trajectoires de Louis Daquin, Jean Grémillon et Jean-Paul Le Chanois
Vincent Porter, Strangers On the shore – Les romanciers et réalisateurs français dans le cinéma anglais (1946-1960)
Frédérique Berthet, Questions d'histoire économique
Astrid Söderbergh Widding, National contre international – Un point de vue européen sur le cinéma suédois des années cinquante
Joseph Garncarz, De la critique des films à l'étude du cinéma comme institution
Angel Quintana, La modernité frustrée du cinéma franquiste face à la politique de développement

II. CINÉMA ET REPRÉSENTATIONS

La quête d'une identité
Lucy Mazdon, Une disparition révélatrice – Remakes hollywoodiens du cinéma des années cinquante
Ib Bondebjerg, Singing and dancing in Copenhagen – Hollywood et la construction du film musical danois
François Giacomini, Quand Naples défiait Hollywood – Le film musical italien
Pamela Church Gibson, Crise d'identité nationale et genèse du film patrimonial – The Scarlet Pimpernel, Robin Hood et le public britannique des années cinquante
Andrea Lang et Franz Marksteiner, Le plus vieil empereur du Monde
Andrea Lang, La pudeur contre le charme – Sissi et Louise, deux paradigmes, deux pays, deux films
Elena Dagrada, La peur de l'Europe vue d'Allemagne par l'Italie – À propos de Angst / la Peur de Roberto Rossellini
Rémy Python, Une cinématographie en circuit fermé – Les films suisses des années cinquante
Gian Piero Brunetta, Toute l'Italie en un regard
Jean-Pierre Esquenazi, À bout de souffle et la société de la Nouvelle Vague

Dix-neuf chercheurs représentant neuf pays proposent un panorama des voies empruntées aujourd'hui par la recherche européenne en histoire du cinéma. Problématiques et méthodes d'analyse placent le film au centre d'interrelations complexes à la fois liées à sa propre institution et plus largement à l'économie de marché dont il dépend. Il devient un objet d'étude qui tient de l'individuel et du collectif dans lequel interfèrent systèmes de production, mentalités, horizons d'attente, données politiques et économiques. Ces regards croisés définissent les grandes orientations thématiques de cette histoire des cinémas européens des années cinquante. Il est question de quête d'identité, de vivacité des cinématographies nationales, du développement d'un cinéma populaire, de relations transeuropéennes et de représentations sociales dans une Europe qui sort meurtrie du conflit mondial. Plus qu'une lutte contre les films américains – qui suscitent finalement avant tout des réactions de type corporatif –, toutes ces productions montrent leur dynamisme à défendre les particularismes de chaque pays.

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