Parler de la "classe ouvrière" suppose une identité collective et des projets communs. Comment s'est construit cette identité collective, aujourd'hui concurrencée par les communautarismes et battue en brèche par l'individualisme du consommateur et du chercheur d'emploi ? C'est la première question posée ici. La deuxième concerne le communisme. Certains historiens soulignent la force de l'influence russe, tandis que d'autres font valoir la division durable entre révolutionnaires et réformistes, produit des grandes luttes sociales de 1917 à 1922, en France même. Que nous apprend une étude rapprochée de cette période formative ? L'auteur, spécialiste d'histoire du vingtième siècle, répond à ces questions dans son analyse du "petit" peuple havrais.
Parler de la "classe ouvrière" suppose une identité collective et des projets communs. Comment s'est construit cette identité collective, aujourd'hui concurrencée par les communautarismes et battue en brèche par l'individualisme du consommateur et du chercheur d'emploi ? C'est la première question posée ici. La deuxième concerne le communisme. Certains historiens soulignent la force de l'influence russe, tandis que d'autres font valoir la division durable entre révolutionnaires et réformistes, produit des grandes luttes sociales de 1917 à 1922, en France même. Que nous apprend une étude rapprochée de cette période formative ? L'auteur, spécialiste d'histoire du vingtième siècle, répond à ces questions dans son analyse du "petit" peuple havrais.