L'échec des grands programmes de développement est, dans le Tiers-Monde, un échec de l'État : n'induit-il pas une crise de la légitimité et ne souligne-t-il pas l'étroitesse de sa base sociale, dans le même temps que ses capacités d'intervention sont réduites par les politiques d'ajustement structurel et la crise économique ? Dans un contexte de désengagement de l'État, la démocratie apparaît comme un processus ambigu et manipulé souvent par l'État : de nouveaux acteurs n'émergent-ils pas un peu partout, qu'ils soient d'emblée politiques ou que se reconstituent des groupes économiques ou sociaux ?
L'échec des grands programmes de développement est, dans le Tiers-Monde, un échec de l'État : n'induit-il pas une crise de la légitimité et ne souligne-t-il pas l'étroitesse de sa base sociale, dans le même temps que ses capacités d'intervention sont réduites par les politiques d'ajustement structurel et la crise économique ? Dans un contexte de désengagement de l'État, la démocratie apparaît comme un processus ambigu et manipulé souvent par l'État : de nouveaux acteurs n'émergent-ils pas un peu partout, qu'ils soient d'emblée politiques ou que se reconstituent des groupes économiques ou sociaux ?