Vernadsky, la France et l'Europe

Guennady Petrovitch AKSENOV,Maryse DENNES
Résumé
Cet ouvrage consacré au grand savant russe Vladimir Ivanovitch Vernadsky (1863-1945) vise à réparer une injustice. En effet, dans les discussions qui se multiplient aujourd'hui sur la Biosphère, Gaïa et l'Anthropocène, il est bien fait mention de celui qui, dans les années 1920, à Paris, avec Teilhard de Chardin et Le Roy, développait déjà des idées proches des débats actuels, mais elles étaient alors incomprises ou condamnées. Elles concernaient l'unité vitale de toute l'humanité avec la vie sur Terre et dans le Cosmos. A Paris, Vernadsky a rencontré Bergson. Il a enseigné La Géochimie à la Sorbonne et a travaillé dans le Laboratoire de Marie Curie. En 1929, il a publié en français son ouvrage La Biosphère, qui lui apporte de nos jours une renommée mondiale, après un o ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 7 mars 2017
ISBN 9782858924646
EAN-13 9782858924646
Référence 121077-24
Nombre de pages de contenu principal 352
Format 16.5 x 24.5 x 2.7 cm
Poids 775 g

Liste des auteurs

Avant-propos 

Maryse Dennes – Vers une " science de l'Europe " ?

Introduction 

Guennady Aksenov (trad. Marion Farbos de Luzan et Maryse Dennes) – Rue des Belles Feuilles. Retour de Vernadsky dans sa deuxième patrie scientifique

Première partie – Vernadsky et la France

Marina Iourevna Sorokina (trad. Françoise Teppe) – Mythes et archives. La France et les chercheurs français dans la vie et l'oeuvre scientifique de l'académicien V.I. Vernadsky

Svetlana Grigorievna Semenova (trad. Elena Roubtsova) – V.I. Vernadsky, Pierre Teilhard de Chardin et l'idée de noosphère

Guennady Aksenov (trad. Nadejda Chtchetkina-Rocher et Marc Élie) – L'élan vital d'Henri Bergson et l'éternité de la vie de V.I. Vernadsky : productivité de la synthèse

Jacques Grinevald – Clarification des conceptions de la biosphère et de la noosphère chez Teilhard de Chardin et Vernadsky

Deuxième partie – Vernadsky dans l'histoire culturelle et la science russes

Olga Konkka – Quelle image de Vernadsky présentent les manuels scolaires d'histoirede la Russie contemporaine ?

Svetlana Sergueievna Neretina (trad. Olga Pontille et Maryse Dennes) – La " fraternité Vernadsky "

Inar Ivanovitch Mochalov (trad. Olia Babiy, Florence Corrado-Kazansky et Maryse Dennes) – V.I. Vernadsky et le phénomène de la conscience

Anastasia Gatcheva (trad. M. de Luzan) – L'idée de Noosphère et le cosmisme des années 1920-1930 (A.K. Gorski, N.A. Setnitski, V.N. Mouraviov)

Marc Élie – La biosphère dans l'écologie globale : Viktor Kovda et l'héritage scientifique de Vernadsky lors du " tournant écologique " des années 1970 en URSS

Anna Bystrova (trad. Maryse Dennes) – V. Vernadsky et la question de l'environnement global en Russie

Troisième partie – L'héritage scientifique et les enjeux philosophiques et politiques de l'oeuvre de Vernadsky

Jacques Grinevald – La " révolution vernadskienne "

Alexandre Pavlovitch Ogurtsov (trad. Florence Corrado-Kazanski) –  L'histoire de la science comme chemin vers la noosphère : la conception de V.I. Vernadsky

Bertrand Guillaume – Trois implications philosophiques de l'héritage de Vernadsky

Conclusion

Alexey Semenovitch Kozhemyakov (trad. M. Dennes) – Les problèmes globaux : hier, aujourd'hui, demain. L'époque de Vernadsky : évolution de la problématique globale

Résumés

Annexes

 

Cet ouvrage consacré au grand savant russe Vladimir Ivanovitch Vernadsky (1863-1945) vise à réparer une injustice. En effet, dans les discussions qui se multiplient aujourd'hui sur la Biosphère, Gaïa et l'Anthropocène, il est bien fait mention de celui qui, dans les années 1920, à Paris, avec Teilhard de Chardin et Le Roy, développait déjà des idées proches des débats actuels, mais elles étaient alors incomprises ou condamnées. Elles concernaient l'unité vitale de toute l'humanité avec la vie sur Terre et dans le Cosmos. A Paris, Vernadsky a rencontré Bergson. Il a enseigné La Géochimie à la Sorbonne et a travaillé dans le Laboratoire de Marie Curie. En 1929, il a publié en français son ouvrage La Biosphère, qui lui apporte de nos jours une renommée mondiale, après un oubli scandaleux. Il considérait la France comme sa deuxième patrie scientifique, mais, même aux plus dures heures du stalinisme, il ne décida jamais d'émigrer et, rentré dans la nouvelle URSS, il continua à collaborer avec les savants occidentaux et à correspondre avec ses enfants émigrés aux Etats-Unis.

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