À travers l'étude de nombreux textes techniques sanskrits, la présente étude vise à montrer et à expliquer comment la spécificité du statut sémiotique des noms propres a été abordée dans les trois disciplines indiennes traditionnelles que sont le vyakaraGa (grammaire), le nyaya (logique) et la mimaCsa (exégèse), disciplines qui placent la réflexion sur le langage au centre de leurs préoccupations.La question du " sens " des noms propres a suscité, aussi bien en Occident qu'en Inde, de nombreuses réflexions. Si les débats, en Occident, concernent principalement la logique et la philosophie, la linguistique n'y participant que de manière marginale, c'est essentiellement les grammairiens (vaiyakaraGa) et les logiciens (naiyayika) qui, en Inde, se sont emparés du problème. ...
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1 Émergence de l'idée de convention 2 La notion de cause d'application ( prav tti-nimitta) 3 La thèse de la propriété générique comme cause d'application du nom propre 4 La thèse de la forme propre comme cause d'application du nom propre 5 La thèse de l'identité comme cause d'application du nom propre 6 La thèse de la référence directe 7 La thèse de l'individu comme cause d'application du nom propre
Conclusion
Index des textes sanskrits cités ou mentionnés
Index des notions
Bibliographie
À travers l'étude de nombreux textes techniques sanskrits, la présente étude vise à montrer et à expliquer comment la spécificité du statut sémiotique des noms propres a été abordée dans les trois disciplines indiennes traditionnelles que sont le vyakaraGa (grammaire), le nyaya (logique) et la mimaCsa (exégèse), disciplines qui placent la réflexion sur le langage au centre de leurs préoccupations.La question du " sens " des noms propres a suscité, aussi bien en Occident qu'en Inde, de nombreuses réflexions. Si les débats, en Occident, concernent principalement la logique et la philosophie, la linguistique n'y participant que de manière marginale, c'est essentiellement les grammairiens (vaiyakaraGa) et les logiciens (naiyayika) qui, en Inde, se sont emparés du problème. Cet ouvrage montre comment les premiers ont majoritairement défendu l'idée selon laquelle les noms propres dénotent et connotent, alors que, parmi les seconds, c'est l'idée d'une dénotation directe, sans connotation, qui a été le plus souvent soutenue.