Itinéraires de Roberto Rossellini

Robert BONAMY
Date de publication
2 février 2015
Résumé
Le présent recueil, en associant esthétique et fabrique, plutôt que de penser les films de Rossellini au miroir de la seule société italienne ou en fonction de la prétendue césure entre cinéma et télévision, se propose de suivre ses multiples itinéraires. Les déplacements géographiques s'associent à des trajectoires historiques et temporelles complexes. Ce livre envisage aussi comment les films se font l'écho des sculptures, des textes poétiques, des créations théâtrales, des textes philosophiques que le cinéaste croise sur son parcours. L'autre piste, et cet enjeu est considérable, concerne l'empreinte des idées cinématographiques de Rossellini sur le cinéma moderne et contemporain, qui poursuit en quelque sorte les chemins tracés tout en les réinventant. Autrement dit ... Lire la suite
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Date de première publication du titre 2 février 2015
ISBN 9782843102882
EAN-13 9782843102882
Référence 118246-13
Nombre de pages de contenu principal 182
Format 14 x 21.5 x 1.6 cm
Poids 290 g

Introduction

Robert Bonamy – Poétique de Rossellini : des images mobiles.

1. Voyage(s) et modernité

Suzanne Liandrat-Guigues – Dans le sillage des statues ;

Guillaume Bourgois – Ceci n'est pas une carte postale : Voyage en Italie (1953) dans l'optique de Jean-Luc Godard ;

Aurore Renaut – L'Inde vue par Rossellini : un beau montage.

2. Voies humaines, voix poétiques

Laurent Scotto d'Ardino – Les premières manifestations du réalisme rossellinien au filtre de la critique de Giuseppe De Santis : Un pilota ritorna (1942) et L'Uomo dalla croce (1943) ;

Didier Coureau – Una voce umana / La Voix humaine : chambre d'échos théâtraux, musicaux et filmiques ;

Philippe Fauvel – Dialogues de téléastes : de Pascal à La Bruyère, de Socrate à Descartes, de Rohmer à Rossellini

3. Démarches éthiques

Daniele Dottorini – Sur la proximité du monde : mouvement, distance et croyance dans le regard filmique de Rossellini ;

Vincent Sorrel – La camera della morte : quand Roberto Rossellini et Vittorio De Seta filment la pêche aux thons ;

Cyril Neyrat – L'image innocente : sur Francesco, giullare di Dio ;

Jean-Louis Comolli – Les films de télévision de Roberto Rossellini.

Le présent recueil, en associant esthétique et fabrique, plutôt que de penser les films de Rossellini au miroir de la seule société italienne ou en fonction de la prétendue césure entre cinéma et télévision, se propose de suivre ses multiples itinéraires. Les déplacements géographiques s'associent à des trajectoires historiques et temporelles complexes. Ce livre envisage aussi comment les films se font l'écho des sculptures, des textes poétiques, des créations théâtrales, des textes philosophiques que le cinéaste croise sur son parcours. L'autre piste, et cet enjeu est considérable, concerne l'empreinte des idées cinématographiques de Rossellini sur le cinéma moderne et contemporain, qui poursuit en quelque sorte les chemins tracés tout en les réinventant. Autrement dit, les films de Rossellini continuent leur fabrique…

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