Vitruve, ingénieur et mécanicien, a pensé le De architectura non comme un manuel technique destiné à des professionnels, mais comme une invitation à la réflexion pour un public de Romains cultivés chargés de superviser des travaux d'architecture, publique ou privée. Imprégné des idées hellénistiques en vogue à Rome à la fin de la République et se fondant sur la culture philosophique et scientifique de ses lecteurs, il expose une théorie de son art qui repose sur une analyse, par les lois de la mécanique, des phénomènes naturels en jeu dans la pratique de l'architecte. Physique, médecine, astronomie, géométrie, arithmétique, optique et musique y sont convoquées pour inviter le lecteur à réfléchir sur la dimension éthique et la signification politique de l'art.
Sources et auctores La bibliothèque idéale - b. Les sources de la culture de Vitruve - Questions de terminologie : les emplois de natura
a. Natura et la cause universelle – b. Natura rerum, les lois et les phénomènes c. Natura + génitif, la nature de l'architecte La nature et les progrès du savoir
a. Nature et inuentio b. Du son à la langue c. Les progrès de l'idée de la nature III. les sciences de la nature dans la culture de Vitruve
La physiologia La médecine
. astronomie
. Les mathématiques
a. La géométrie b. L'optique c. L'arithmétique d. La musique
IV. la physique vitruvienne
. La constitution des animaux
. L'environnement
a. L'environnement sublunaire b. La théorie des climats Les minéraux
Les végétaux
a. La nature des arbres b. Les qualités des diférentes essences c. La bataille de Larignum et la théorie vitruvienne de la matière V. la syntaxe mécanique de Vitruve
Changements et mouvements
a. L'eau b. Le feu c. La mécanique céleste . Le cercle et la ligne droite
VI. Vérité naturelle et certitude de l'art
. La meditatio de l'artifex
. Deformatio et vérité
. Vérité et histoire de l'art
Nécessité politique de la théorie de l'art
Conclusion
index
Vitruve, ingénieur et mécanicien, a pensé le De architectura non comme un manuel technique destiné à des professionnels, mais comme une invitation à la réflexion pour un public de Romains cultivés chargés de superviser des travaux d'architecture, publique ou privée. Imprégné des idées hellénistiques en vogue à Rome à la fin de la République et se fondant sur la culture philosophique et scientifique de ses lecteurs, il expose une théorie de son art qui repose sur une analyse, par les lois de la mécanique, des phénomènes naturels en jeu dans la pratique de l'architecte. Physique, médecine, astronomie, géométrie, arithmétique, optique et musique y sont convoquées pour inviter le lecteur à réfléchir sur la dimension éthique et la signification politique de l'art.