La précarité est devenue aujourd'hui une condition existentielle qui investit les sphères biologique, économique et affective de notre existence. Cet ouvrage explore les différentes formes de précarité non seulement dans le domaine du travail, mais plus généralement dans l'ensemble des relations sociales. Les analyses proposées ici, portent notamment sur les " industries créatives et culturelles " où le précariat est particulièrement répandu, ainsi que sur le travail de la " connaissance " dont se nourrit aujourd'hui le capitalisme de l'" immatériel ". En transcendant une vision purement eurocentrique du phénomène étudié, il s'agit également de penser le processus d'" esthétisation " dont la précarité tend à faire l'objet.
Introduction Silvia CONTARINI et Luca MARSI La précarité comme " art de vivre " à l'époque néolibérale Christian LAVAL Industries culturelles et précarité, ambivalences de l'ascétisme dans le monde Patrick CINGOLANI Lignes de fuite et stries du capitalisme cognitif. Parcours d'autonomie professionnelle et espaces expressifs de la précarité dans le " district du plaisir " Federico CHICCHI et Mauro TURRINI L'insubordination au travail du " Cinquième État ". Énoncés collectifs et invention institutionnelle Giuseppe ALLEGRI Un précariat fragmenté. Le commissariat d'exposition d'art contemporain en France Laurent JEANPIERRE et Isabelle MAYAUD Qu'aura été la Précarité ? Futurs possibles d'un concept Joost DE BLOOIS et Frans-Willem KORSTEN Esthétisation et normalisation de la précarité dans la société néolibérale Luca MARSI Féminisation du travail et précarisation de l'existence : deux paradigmes superposés Judith REVEL Sauvagerie, nomadisme, précarité. Un récit primitiviste Federico LUISETTI De la précarité à la convivialité Gustavo ESTEVA et Irene RAGAZZINI Bibliographie
La précarité est devenue aujourd'hui une condition existentielle qui investit les sphères biologique, économique et affective de notre existence. Cet ouvrage explore les différentes formes de précarité non seulement dans le domaine du travail, mais plus généralement dans l'ensemble des relations sociales. Les analyses proposées ici, portent notamment sur les " industries créatives et culturelles " où le précariat est particulièrement répandu, ainsi que sur le travail de la " connaissance " dont se nourrit aujourd'hui le capitalisme de l'" immatériel ". En transcendant une vision purement eurocentrique du phénomène étudié, il s'agit également de penser le processus d'" esthétisation " dont la précarité tend à faire l'objet.