Une roue en bois d'une facture insolite permet à l'auteur de proposer une interrogation inattendue des peintures rupestres d'une petite région du Sahara central. Vers le milieu du premier millénaire avant notre ère, la population qui y vivait élevait des chevaux et les dressait à l'attelage, à l'aide de chars d'une structure simplifiée et allégée au maximum, mais d'une conception fort élaborée. Les chevaux dressés étaient vraisemblablement destinés aux établissements phéniciens de la côte libyenne, d'où venaient également les chars, en pièces détachées. La démonstration fait justice de toutes les élucubrations romanesques qui ont souvent, dans le domaine de l'art rupestre saharien, tenu lieu de théorie.
Une roue en bois d'une facture insolite permet à l'auteur de proposer une interrogation inattendue des peintures rupestres d'une petite région du Sahara central. Vers le milieu du premier millénaire avant notre ère, la population qui y vivait élevait des chevaux et les dressait à l'attelage, à l'aide de chars d'une structure simplifiée et allégée au maximum, mais d'une conception fort élaborée. Les chevaux dressés étaient vraisemblablement destinés aux établissements phéniciens de la côte libyenne, d'où venaient également les chars, en pièces détachées. La démonstration fait justice de toutes les élucubrations romanesques qui ont souvent, dans le domaine de l'art rupestre saharien, tenu lieu de théorie.