Intellectuels et philosophes dans l'Argentine péroniste

Lucía Ana BELLORO
Résumé
Dans le contexte de la guerre froide, le congrès de philosophie de Mendoza, est une tentative du gouvernement péroniste pour approcher les intellectuels, à une époque où l'espace intellectuel, fortement politisé, se professionnalise et dessine ses frontières disciplinaires.Alors que le congrès devient l'objet d'une mise en scène de la nation et du gouvernement péroniste, il n'en demeure pas moins le moment clé, pour les philosophes, pour légitimer leur place face à leurs pairs internationaux et pour affirmer l'existence d'une tradition argentine de la philosophie.Dans ce travail de recherche, l'auteure explore la manière dont la politique agit sur l'organisation et la dynamique de l'espace philosophico-universitaire aussi bien que sur les débats des philosophes.
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 14 octobre 2021
ISBN 9782371541214
EAN-13 9782371541214
Référence 125285-12
Nombre de pages de contenu principal 188
Format 13 x 20 x 1.5 cm
Poids 233 g

Préface d'Olivier Compagnon

PREMIÈRE PARTIE - L'espace intellectuel et l'arrivée du péronisme 

CHAPITRE 1 - L'organisation des intellectuels?dans un contexte de polarisation politique

CHAPITRE 2 - Les travailleurs intellectuels?au service de la nation ?

DEUXIÈME PARTIE - L'université, un espace de pouvoir?et de savoir (1943-1952) 

CHAPITRE 3?- L'université, un espace en jeu pour bâtir la nation

CHAPITRE 4 - Les études de philosophie et les philosophes?pendant le premier péronisme

TROISIÈME PARTIE - Le premier Congrès national de philosophie,?enjeux philosophiques et politiques

CHAPITRE 5 - Une réunion qui fait débat.?Adhésions et affrontements au congrès

CHAPITRE 6 - Le congrès, espace de légitimation politique?et de normalisation disciplinaire 

Conclusion

Sources et bibliographie 

Annexes 

En couverture:

Affiche du premier Congrès national?de philosophie, Mendoza, 1949.
Extraite de Cuadernos de Filosofía, 1949 

Dans le contexte de la guerre froide, le congrès de philosophie de Mendoza, est une tentative du gouvernement péroniste pour approcher les intellectuels, à une époque où l'espace intellectuel, fortement politisé, se professionnalise et dessine ses frontières disciplinaires.Alors que le congrès devient l'objet d'une mise en scène de la nation et du gouvernement péroniste, il n'en demeure pas moins le moment clé, pour les philosophes, pour légitimer leur place face à leurs pairs internationaux et pour affirmer l'existence d'une tradition argentine de la philosophie.Dans ce travail de recherche, l'auteure explore la manière dont la politique agit sur l'organisation et la dynamique de l'espace philosophico-universitaire aussi bien que sur les débats des philosophes.

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