Corps pop

Sébastien HUBIER,Frédérique TOUDOIRE-SURLAPIERRE
Date de publication
11 décembre 2018
Résumé
Cet ouvrage cherche à saisir comment depuis l'émergence de la société de consommation au mitan du XIXe siècle, on a appris à dire et à lire le corps; ce qui ne laisse pas de dépendre des conceptions morales, esthétiques et sexuelles promues par nos sociétés d'abondance. C'est la pudeur et l'impudeur, mais aussi la violence qu'on s'est alors employé à étudier pour cerner la place du corps dans l'identité individuelle – elle-même multiple: administrative, professionnelle, sexuelle, sociale. Ainsi, on a moins défini le corps de l'individu comme une unité que comme un flux de relations. Enfin, on a cherché à comprendre les manières dont l'individu peut aujourd'hui mettre en scène son corps et, pour ce faire, on s'est intéressé aux détours de ces langages sociaux que compose ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
22.00 €
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Date de première publication du titre 11 décembre 2018
ISBN 9782374960685
EAN-13 9782374960685
Référence 122880-44
Nombre de pages de contenu principal 400
Format 14.8 x 21 x 2.2 cm
Poids 567 g

Avant-propos

Frédérique Toudoire-Surlapierre, Sébastien Hubier – Les fantasmes de l'hypercorps ;

Sophie Benard – Les Youtubeuses beauté et le souci de soi foucaldien ;

Sébastien Hubier – Jolis corps féminins dans la guerre (1917-2017) ;

Mélissa Simard – Attention : femmes armées ! Le corps féminin guerrier dans l'art performance ;

Victor-Arthur Piégay – Sexes flaccides et seins qui tombent : le corps vieux, ultime frontière pop ? ;

Alexandre Taalba – L'ero-guro comme amour du corps ? Histoire d'un mouvement artistique, esquisse d'un registre littéraire ;

Marianne Celka – Subculture furry : sociologie d'un style pop culturel ;

Ulysse Caillon – Le lip sync comme parodie corporelle de la musique pop : l'exemple de RuPaul'sDrag Race ;

Catherine Negovanovic – D'Hadaly à Sophia : quand le transhumanisme dépasse la fiction ;

Charles Feitosa (traduction Ana Wegner) – Que peut un corps Zombie ?

Christine Guérinet – La littérature young adult pour repenser la dichotomie garçon/fille, masculin/féminin ;

Stella Louis – Les revenants-en-corps " pop " du cinéma ;

Claudia Palazzolo – Les " corps pop " de la danse contemporaine. Les rois de la piste (2016) et Le syndrome Ian (2016) ?

Giulia Tonucci – Le costume performatif et le corps mutant : formes d'hybridation dans la pop culture ;

Lucie Bertrand-Luthereau – Notre corps est-il " notre plus grand ami sur la terre " ? Pour une approche critique de la vision du corps dans les ouvrages de Lise Bourbeau ;

Miki Okubo – Représentation de soi ou distanciation identitaire ? L'étrangeté inquiétante dans la pratique auto-photographique ;

Camille Zimmermann – Le Girl Power n'est-il qu'une histoire de gros seins ? Féminité et rapport au corps depuis la naissance du Girl Power ;

Elise Van Haesebroeck – Tordre de Rachid Ouramdane, corps-cyborg et corps pop ;

Valentin Gleyze – Pouce, jambe, sein et jambes encore : sur quelques aspects croisés de la question chez César et Alina Szapoczknikow ;

Thibaut Voisin – Une poétique du corps sur Internet : Rupi Kaur ;

Matthieu Freyheit – Le corps du kitsch : eyebleaching et torse adolescent dans Teen Wolf (Jeff Davis).

Cet ouvrage cherche à saisir comment depuis l'émergence de la société de consommation au mitan du XIXe siècle, on a appris à dire et à lire le corps; ce qui ne laisse pas de dépendre des conceptions morales, esthétiques et sexuelles promues par nos sociétés d'abondance. C'est la pudeur et l'impudeur, mais aussi la violence qu'on s'est alors employé à étudier pour cerner la place du corps dans l'identité individuelle – elle-même multiple: administrative, professionnelle, sexuelle, sociale. Ainsi, on a moins défini le corps de l'individu comme une unité que comme un flux de relations. Enfin, on a cherché à comprendre les manières dont l'individu peut aujourd'hui mettre en scène son corps et, pour ce faire, on s'est intéressé aux détours de ces langages sociaux que composent le maintien ou l'apparence esthétique (coiffure, maquillage, sveltesse), aux conformations physiques (force, grandeur, petitesse – " why is it that everything little is so cute? ") et, surtout, à leurs significations sociales de virilité, de féminité ou de charme. Toutes ces questions, on se les est posées dans l'ensemble de la pop culture, plurielle, alternative et mainstream, commerciale et engagée, standardisée et subversive: littérature de grande diffusion (bandes dessinées, romans graphiques, romans de jeunesse, young adult fictions), cinéma de divertissement ou d'exploitation, séries télévisées, variety et reality shows, photographies, jeux vidéos, pop music, arts numériques, produits de consommation courante. On s'est également intéressé au body building, aux fictions fondées sur l'ingénierie génétique, à la mode du tatouage, du piercing ou de la chirurgie esthétique. Ou encore aux expériences psychotropes, à la pornographie, aux représentations du monstre, voire aux discours néo-hygiénistes. En définitive, on a voulu montrer comment et surtout pourquoi le corps est devenu un mythe, au sens où l'entendait Barthes: fabriqué par les médias et la publicité, il fait passer pour naturel ce qui est en réalité culturel, changeant ainsi des signes historiquement déterminés en vérité prétendument éternelle.

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