La Politique du sport et de l'éducation physique en France pendant l'Occupation

Jean-Pierre AZÉMA
Date de publication
12 juin 2018
Résumé
En mars 2002, une commission d'historiens dirigée par Jean-Pierre Azéma remettait à la ministre Marie-George Buffet un rapport sur la politique du sport et de l'éducation physique pendant l'Occupation. En voici la publication tant attendue. À la fin des années 1990, la France est marquée par ce qu'Henry Rousso a appelé " le syndrome de Vichy ": à la suite du discours de Jacques Chirac commémorant la rafle du Vel d'Hiv' en juillet 1995, les différents gouvernements appellent au devoir de mémoire. Des historiens sont alors convoqués comme experts pour examiner la responsabilité de l'Église dans le soutien apporté au milicien Paul Touvier (commission René Rémond) ou celle de l'État dans la spoliation des biens Juifs (commission Mattéoli). À l'automne 1998, alors que débute ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 12 juin 2018
ISBN 9782865802333
EAN-13 9782865802333
Référence 122497-106
Nombre de pages de contenu principal 324
Format 16 x 24 x 1.8 cm
Poids 500 g

Jean-Pierre Azéma – Introduction

Chapitre I : La politique française de l'éducation physique et du sport avant 1940

Jean-Paul Callède – I. Interventionnisme gouvernemental, éducation physique et défense de la France (1952-1918) ;
Jean-Paul Callède – II. Genèse et premier développement des politiques publiques et de l'éducation physique et du sport (1918-1939).

Chapitre II : Le commissariat de Jean Borota (1940-1942)

Pierre Giolitto – I. La personnalité de Borota ;
Jean-Louis Gay-Lescot – II. Le Commissariat général à l'éducation générale et aux sports (CGEGS) ;
Pierre Giolitto – III. L'éducation générale et sportive (EGS) ;
Jean-Louis Gay-Lescot – IV. Les centres de formation du commissariat ;
Jean-Louis Gay-Lescot – V. Les ambitions du CGEGS ;
Pierre Giolitto – VI. Le déclin de l'EGS ;
Jean-Louis Gay-Lescot – VII. Le sport entre 1940 et 1942 ;
Pierre Giolitto – Conclusion.

Chapitre III : Le commissariat du colonel Pascot (1942-1944)

Marianne Lassus, Eric Alary – I. Le " tournant Pascot " : le second Vichy ?
Marianne Lassus, Eric Alary – II. Radicalisation et échecs du commissariat Pascot sur fond de continuité ;
Marianne Lassus, Eric Alary – III. Le CGEGS dans le piège de la collaboration ;
– Conclusions partielles aux chapitres " Borota " et " Pascot ".

Chapitre IV

Première partie : Medias et sports
Françoise Denoyelle – I. La presse, vecteur de la propagande du commissariat général ;
Jean Durry – III. La vie sportive en affiches (1938-1945).

Deuxième partie :
Nicolas Kissis – La politique sportive de vichy vue a travers les rapports des préfets

Troisième partie : Les représentations
Jean-Pierre Bertin-Maghit – I. La mise en scène du sport dans les documentaires de propagande ;
Françoise Denoyelle – II. La photographie et le sport.

Chapitre V : Un autre sport, Londres, Alger et la Libération

Marianne Amar – I. Le sport en guerre
Marianne Amar – II. Les lois du retour
Conclusion

Bertrand Prêtet – Chapitre VI : La mémoire (Synthèse des témoignes recueillis)

Jean-Pierre Azéma – Conclusion

En mars 2002, une commission d'historiens dirigée par Jean-Pierre Azéma remettait à la ministre Marie-George Buffet un rapport sur la politique du sport et de l'éducation physique pendant l'Occupation. En voici la publication tant attendue. À la fin des années 1990, la France est marquée par ce qu'Henry Rousso a appelé " le syndrome de Vichy ": à la suite du discours de Jacques Chirac commémorant la rafle du Vel d'Hiv' en juillet 1995, les différents gouvernements appellent au devoir de mémoire. Des historiens sont alors convoqués comme experts pour examiner la responsabilité de l'Église dans le soutien apporté au milicien Paul Touvier (commission René Rémond) ou celle de l'État dans la spoliation des biens Juifs (commission Mattéoli). À l'automne 1998, alors que débute à Bordeaux le procès Papon, Marie-George Buffet exprime, à son tour, le vœu que le sport et l'éducation physique n'échappent pas au devoir de mémoire. Douze historiens interrogent ici la spécificité et l'unité de la politique du sport sous Vichy, le rôle de l'occupant, les continuités et les ruptures avec le Front populaire et la Libération. Les images font revivre les pratiques et les spectacles sportifs sous l'Occupation dans toute leur ambivalence. Le sport a certes permis une authentique sociabilité juvénile, mais elle est circonscrite par la présence de l'occupant ou par les ambitions moralisatrices de la Révolution nationale. Et les champions sportifs couraient aussi pour un " filet garni ": ils étaient donc, comme la plupart des Français, ni des héros, ni des salauds. Le sport n'a pas non plus été épargné par l'antisémitisme: les champions Alfred Nakache et Victor Young Perez sont déportés à Auschwitz. Le " moment Vichy " fut également crucial pour la structuration du secteur " Jeunesse et Sport " (administration centrale et déconcentrée, corps d'inspecteurs). Un avant-propos et une bibliographie mise à jour accompagnent la publication de ce rapport.

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