" Régénérer la race "

Politique éducative en Bolivie (1898-1920)
Françoise MARTINEZ
Résumé
À l'aube du XXe siècle, un diagnostic extrêmement pessimiste de la situation de la Bolivie amène la nouvelle élite libérale à ériger l'école en l'instrument le plus fiable des transformations sociales dont elle rêve pour que le pays puisse intégrer le concert des "nations civilisées". La "régénération nationale" entreprise s'appuie alors sur une politique éducative qui aspire à créer de la modernité et de l'unité nationale. "Civiliser et régénérer" le peuple par l'école semble un pré-requis indispensable pour le rapprocher de normes et de formes de pensée considérées comme les seules voies vers le progrès. Le projet devient celui d'une "désindianisation" de la société. Création d'écoles publiques, nationalisation des programmes et des méthodes pédagogiques, premières in ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 25 février 2010
ISBN 9782915310955
EAN-13 9782915310955
Référence 119685-12
Nombre de pages de contenu principal 456
Format 16 x 24 x 2.7 cm
Poids 700 g

INTRODUCTION PREMIERE PARTIE. LE PARTI LIBERAL ET SON PROJET DE " REGENERATION EDUCATIVE "

CHAPITRE I – La Bolivie de 1898 : Un pays ? Une république ? Une nation ?

CHAPITRE II – L'héritage d'une mosaïque éducative CHAPITRE III – La nouvelle élite libérale, son idéologie et son ambition de régénération

DEUXIEME PARTIE. UNE POLITIQUE EDUCATIVE D'UNIFICATION ET DE DESINDIANISATION

CHAPITRE IV – Les premiers pas vers un système éducatif étatisé (1900-1904)

CHAPITRE V – Unifier et " désindianiser " (1903-1908)

CHAPITRE VI – Les " apôtres de la régénération "

TROISIEME PARTIE. DE L'ASSIMILATION A LA DIFFERENCIATION

CHAPITRE VII – Vers une régénération éthique du peuple bolivien

CHAPITRE VIII – L'école homogénéisatrice remise en question

CHAPITRE IX – Un corps enseignant différencié

CHAPITRE X – Les bons rôles et les bonnes distances

ÉPILOGUE

CONCLUSION GENERALE

À l'aube du XXe siècle, un diagnostic extrêmement pessimiste de la situation de la Bolivie amène la nouvelle élite libérale à ériger l'école en l'instrument le plus fiable des transformations sociales dont elle rêve pour que le pays puisse intégrer le concert des "nations civilisées". La "régénération nationale" entreprise s'appuie alors sur une politique éducative qui aspire à créer de la modernité et de l'unité nationale. "Civiliser et régénérer" le peuple par l'école semble un pré-requis indispensable pour le rapprocher de normes et de formes de pensée considérées comme les seules voies vers le progrès. Le projet devient celui d'une "désindianisation" de la société. Création d'écoles publiques, nationalisation des programmes et des méthodes pédagogiques, premières initiatives étatiques en milieu rural, constitution d'un corps enseignant professionnalisé, sont quelques-unes des mesures de ces premières années. Le but initial semble être de fournir au plus grand nombre un bagage scolaire et culturel minimal. Mais ce projet homogénéisateur de la première décennie cède le pas, après 1910, à une politique éducative de la différenciation. Le "blanchiment" du peuple reste un idéal. L'école doit travailler à éliminer certaines distances… mais elle doit aussi veiller à en maintenir d'autres.Ce travail prétend dévoiler ce processus ambigüe que fut la politique éducative libérale, entre la recherche d'un rapprochement et celle d'un maintien à distance de l'Autre, celui qui était considéré comme malade, dégénéré, toujours si différent… et pourtant si nécessaire.

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