Le Grand monde parisien

1900-1939. La persistance du modèle aristocratique
Alice BRAVARD
Date de publication
7 mars 2013
Résumé
Parce qu'il se trouvait au sommet de la hiérarchie d'une société, précocement entrée dans un processus de démocratisation et convertie aux idéaux républicains, le grand monde parisien, fine fleur de l'aristocratie française, eut à subir une mise en cause anticipée de ses positions. Pourtant, à la fin du 19è siècle, il conserve l'essentiel de ses pouvoirs et incarne toujours un idéal social et culturel prégnant. La Grande Guerre, rupture convenue dans l'histoire des élites anciennes, période butoir marquant " la fin d'un monde " et l'avènement d'un nouvel ordre social, ne semble pas même avoir atteint la vitalité du groupe autrement que dans sa chair. Les années 1920 poursuivent l'euphorie collective de la Belle Epoque, que le premier conflit mondial n'avait fait qu'inte ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 7 mars 2013
ISBN 9782753521667
EAN-13 9782753521667
Référence 115389-53
Nombre de pages de contenu principal 390
Format 16.5 x 24 x 0 cm
Poids 675 g

Préface de Christophe Charle

 

Portrait du " mondain fin de siècle "

  • Paris, capitale mondaine à la Belle Époque
  • Une élite entre oisiveté et hyperactivité
  • Une enclave aristocratique
  • À la recherche de l'opulence
  • La sociabilité mondaine d'avant-guerre. Organisation, pratiques et réseaux

La République des aristocrates

  • L'aristocratie à l'épreuve de la guerre
  • Aristocratie et pouvoir dans l'entre-deux-guerres
  • Le déclin économique de l'aristocratie, mythe ou réalité ?
  • Dynamisme social et rayonnement culturel de l'aristocratie ancienne dans l'entre-deux-guerres
Parce qu'il se trouvait au sommet de la hiérarchie d'une société, précocement entrée dans un processus de démocratisation et convertie aux idéaux républicains, le grand monde parisien, fine fleur de l'aristocratie française, eut à subir une mise en cause anticipée de ses positions. Pourtant, à la fin du 19è siècle, il conserve l'essentiel de ses pouvoirs et incarne toujours un idéal social et culturel prégnant. La Grande Guerre, rupture convenue dans l'histoire des élites anciennes, période butoir marquant " la fin d'un monde " et l'avènement d'un nouvel ordre social, ne semble pas même avoir atteint la vitalité du groupe autrement que dans sa chair. Les années 1920 poursuivent l'euphorie collective de la Belle Epoque, que le premier conflit mondial n'avait fait qu'interrompre. Il faut attendre la fin des années 1930 pour voir le monde dépassé sur les plans politique et idéologique, affaibli sur le plan économique et terni aux yeux des Français, par l'ascension d'élites nouvelles, bourgeoises et républicaines. Ainsi, le lent déclin des élites anciennes, annoncé et largement fantasmé depuis la Révolution française, s'esquisse-t-il lentement dans l'entre-deux-guerres et n'aboutit-il, en fait, qu'après 1945.

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