Trajectoires féminines et mobilisation d'exilées à Bogotá

Des destins déplacés aux futurs éclairés
Marjorie GERBIER-AUBLANC
Résumé
Ce travail de recherche, réalisé auprès d'une association de femmes déplacées à Bogotá, s'attache à souligner la manière dont une organisation sociale destinée à faire face à l'exil peut se convertir en espace d'interactions au sein duquel les femmes redéfinissent leur position dans la société. L'étude du collectif Yo Mujer ("Moi femme") et des trajectoires individuelles de ses membres révèle un processus d'insertion urbaine singulier. En dépit de l'expérience traumatique de l'exil, l'environnement urbain et la participation associative encouragent une forme d'émancipation de ces femmes. Mobilisant un panel de stratégies innovantes face à l'épreuve traversée, elles se posent en actrices de la reconstruction. L'interpénétration du discours collectif et des expériences in ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 10 juillet 2013
ISBN 9782915310733
EAN-13 9782915310733
Référence 119638-12
Nombre de pages de contenu principal 240
Format 13 x 20 x 1.5 cm
Poids 250 g

Rencontre avec l'association


- Le déplacement forcé en Colombie
- État des lieux de la littérature scientifique autour du déplacement forcé en Colombie
- L'association Yo Mujer
- Localité 19, barrio Sierra Morena
- Un terrain à deux vitesses
- Méthodologie d'enquête
- Difficultés de terrain
- Délimitation du sujet
- Problématique et hypothèses de recherche

Destins déplacés : trajectoires féminines des campagnes vers les villes


- Environnement rural et récits de femmes
- Socialisation primaire des jeunes filles
- Famille et relations de genre
- Un univers de silence
- L'engagement associatif
- Guerre sale et déplacements forcés en milieu rural
- À l'origine du déplacement
- Des conditions de l'exil : de l'incompréhension au départ
- Des conséquences du déplacement forcé
- Le changement de contexte de vie : l'arrivée des déplacés en ville
- À la découverte de l'inconnu
- L'expérience de situations limites
- L'invasion de Maria Yali
- De la complexité de l'insertion sociale
- L'expérience de la ville au féminin

Du sens à la mise en récit : le collectif comme espace d'identifications


- Yo Mujer, une association de femmes en situation de déplacement forcé
- De la reproduction à l'origine de la naissance
- Yo Mujer, une association de femmes
- De l'articulation d'une identité objective et d'expériences communes
- De la solidarité à l'origine du sujet
- La socialisation du risque : l'aide aux déplacées
- De la solidarité à la réalisation de soi
- Lien social : le sens des autres
- Du discours collectif à la mise en récit individuelle
- Les ateliers : la mise en mots
- Manifestations et mise en scène symbolique
- Du discours au récit : la reconstitution des souvenirs


Démocratie à la maison et sur la place publique : une approche empirique de la reconnaissance


- Démocratie à la maison : vers une nouvelle expérience de la famille
- De la révision des systèmes de genre
- Un changement résiduel
- Démocratie sur la place publique : à la découverte de la citoyenneté
- Quand le domestique devient juridique
- Quand l'épreuve devient juridique

 

Conclusion


- L'invention de la ville… réinstallation et projections, le temps du futur
- Le collectif comme moteur de projections
- Expérience sociale et temporalités vers la reconstruction du futur
- Identité de genre en milieu urbain : tension entre rôles traditionnels et discours global
- De la subjectivation à l'individuation : la construction du sujet à partir de l'épreuve du déplacement et de l'engagement associatif
- Destins déplacés, futurs éclairés : quelques réflexions finales

Ce travail de recherche, réalisé auprès d'une association de femmes déplacées à Bogotá, s'attache à souligner la manière dont une organisation sociale destinée à faire face à l'exil peut se convertir en espace d'interactions au sein duquel les femmes redéfinissent leur position dans la société. L'étude du collectif Yo Mujer ("Moi femme") et des trajectoires individuelles de ses membres révèle un processus d'insertion urbaine singulier. En dépit de l'expérience traumatique de l'exil, l'environnement urbain et la participation associative encouragent une forme d'émancipation de ces femmes. Mobilisant un panel de stratégies innovantes face à l'épreuve traversée, elles se posent en actrices de la reconstruction. L'interpénétration du discours collectif et des expériences individuelles favorise le développement d'une conscience de genre et l'apprentissage de la citoyenneté. Les exilées peuvent alors revoir leur statut au sein de la famille et dans la sphère publique.

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