Guéret à la fin de l'Ancien Régime

Démographie et société
Geneviève PARELON
Date de publication
1er janvier 2000
Résumé
Guéret, capitale de la Haute-Marche au 18e siècle et actuelle préfecture de la Creuse, a toujours été la ville la plus peuplée (environ 16 000 hab. de nos jours) d'un département toujours sous-urbanisé. Est-ce là l'une des raisons du faible intérêt que les historiens lui ont témoigné ? La relance des études, depuis quelques décennies, sur les villes en France sous l'Ancien Régime (Caen, Lyon, Bordeaux…) favorise la comparaison des villes entre elles, et la mise au jour des dynamiques encore ignorées. L'ouvrage consacré à Guéret au 18e siècle œuvre dans ce sens, appelant le comparatisme avec ces grandes villes et dialoguant avec des plus petites, surtout Ussel, la cité voisine. Version remaniée d'une thèse de doctorat récemment soutenue sur la ville de Guéret au 18e sièc ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
14.47 €
Ajout au panier /
Actuellement Indisponible
Date de première publication du titre 1er janvier 2000
ISBN 9782842871659
EAN-13 9782842871659
Référence 008785-29
Nombre de pages de contenu principal 374
Format 0 x 0 x 0 cm
Poids 600 g
Guéret, capitale de la Haute-Marche au 18e siècle et actuelle préfecture de la Creuse, a toujours été la ville la plus peuplée (environ 16 000 hab. de nos jours) d'un département toujours sous-urbanisé. Est-ce là l'une des raisons du faible intérêt que les historiens lui ont témoigné ? La relance des études, depuis quelques décennies, sur les villes en France sous l'Ancien Régime (Caen, Lyon, Bordeaux…) favorise la comparaison des villes entre elles, et la mise au jour des dynamiques encore ignorées. L'ouvrage consacré à Guéret au 18e siècle œuvre dans ce sens, appelant le comparatisme avec ces grandes villes et dialoguant avec des plus petites, surtout Ussel, la cité voisine. Version remaniée d'une thèse de doctorat récemment soutenue sur la ville de Guéret au 18e siècle (2 000 hab.), les sources principales proviennent du dépouillement des registres paroissiaux et notariaux. L'étude développe trois axes de recherche : les comportements démographiques des habitants ; les caractéristiques de la société ; les relations de Guéret avec les paroisses environnantes. Si Guéret reste bien la capitale de la Haute-Marche, elle ne parvient cependant pas à dominer et à organiser le réseau urbain de sa province, ni même celui, plus vaste, qui deviendra à la Révolution le département de la Creuse.

Recommandations