Lire, choisir, écrire : la vulgarisation des savoirs du Moyen Âge à la Renaissance

Violaine GIACOMOTTO-CHARRA,Christine SILVI
Date de publication
17 février 2014
Résumé
L'analyse du livre scientifique, conduite dans le cadre du programme de recherche « Le livre scientifique: définition et émergence d'un genre – 1450-1850 », a fait émerger une interrogation sur la notion de vulgarisation, au cours de la longue période du Moyen Âge et de la Renaissance. L'idée de vulgarisation reste en effet, à ces époques, peu explorée?; quand elle l’est, c’est souvent de manière fragmentaire, en liaison avec un temps, une discipline ou un genre donnés. Or elle pose de nombreux problèmes?; on peut s’interroger sur la nature même de la vulgarisation, sur la pertinence du concept et du mot appliqués au Moyen Âge et à la Renaissance: est-elle la continuité naturelle de la science, son miroir, ou donne-t-elle naissance à un savoir différent, autonome? Est-e ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Actuellement Indisponible
ISSN 17605687
Date de première publication du titre 2014
ISBN 9782357230415
EAN-13 9782357230415
Référence 116870-95
Nombre de pages de contenu principal
Format 16 x 23.5 x 2 cm
Poids 630 g

Violaine Giacomotto-Charra – Peut-on tracer les frontières de la vulgarisation??

Christine Silvi – La revendication de la grécité dans quelques monographies d'oiseaux d'Aristote à Buffon ;

Valérie Fasseur – L'enseignement de saint Augustin contre les manichéens dans le Breviari d'Amor de Matfre Ermengaud. Denis Hüe, Le Calendrier et compost des bergers, un vade-mecum populaire ;

Jean Balsamo – Traduction de l'italien et transmission des savoirs: le débat des années 1575 ;

Hélène Cazes – Charles Estienne: fortunes et faillites d'une entreprise de vulgarisation ;

Jacqueline Vons – Jacques Grévin (1538-1570) et la nomenclature anatomique française ;

Philippe Selosse – Le {Plasne}, la {Salmandre}, le {Daulphin} et le {Mauvis}: la vulgarisation des savoirs dans les traités d'histoire naturelle de Pierre Belon ;

Marie-Luce Demonet – Un exemple de vulgarisation philosophique: les facultés de l'âme à la portée de tous (et de toutes) ;

Myriam Marrache-Gouraud – Affronter et ravir la licorne des autres. Le chemin d’Ambroise Paré parmi les autorités ;

Christine Pigné – Le sommeil vu par Pierre Messie ;

Susanna Gambino-Longo – Imaginaire et connaissance des nations barbares en Italie au XVIe siècle ;

Rosanna Gorris Camos – Écrire la terre, écrire le ciel: Guy LeFèvre deLaBoderie et Peletier duMans, poètes de la terre et du ciel.

L'analyse du livre scientifique, conduite dans le cadre du programme de recherche « Le livre scientifique: définition et émergence d'un genre – 1450-1850 », a fait émerger une interrogation sur la notion de vulgarisation, au cours de la longue période du Moyen Âge et de la Renaissance. L'idée de vulgarisation reste en effet, à ces époques, peu explorée?; quand elle l’est, c’est souvent de manière fragmentaire, en liaison avec un temps, une discipline ou un genre donnés. Or elle pose de nombreux problèmes?; on peut s’interroger sur la nature même de la vulgarisation, sur la pertinence du concept et du mot appliqués au Moyen Âge et à la Renaissance: est-elle la continuité naturelle de la science, son miroir, ou donne-t-elle naissance à un savoir différent, autonome? Est-elle un genre, une forme, ou peut-elle prendre des formes variées? Est-ce que des critères comme la simplification, le choix de la langue, l’illustration, le lectorat, sont pertinents? Et le sont-ils toujours? S’est également posée la question du vulgarisateur, ce troisième homme qui, sous l’aile des autorités, commence lui-même par lire, puis choisit, sélectionne, élimine, compile et, pour finir, modifie, réécrit. La vulgarisation entre-t-elle alors dans le champ de la création, comme une variation musicale sur la matière scientifique?Deux journées d’étude, à Bordeaux en 2007 puis à Paris en 2008, ont permis à des chercheurs des deux périodes de se confronter à la diversité et la difficulté de ces questions: ce livre est le fruit de leurs travaux. Il se donne pour but de réfléchir à la notion, complexe car multiforme, de vulgarisation, à son statut, ses réalisations et ses applications du Moyen Âge à la Renaissance, sans l’attacher précisément ni à un genre donné, ni à une période limitée, ni à un type de savoir.

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