INTRODUCTION9PREMIÈRE PARTIE : LE TEMPS DES PIONNIERS : DU PAYSAN À L'HORLOGER (1789-1879).15CHAPITRE I : LE HAUT DOUBS, TERRE HORLOGÈRE17Le département du Doubs : un exemple des formes17d'industrialisation du monde rural.................................................................................Les débuts de l'horlogerie dans les montagnes du Doubs18Naissance de la vocation horlogère d'un canton du haut Doubs21Un plateau isolé mais actif21Une orientation précoce et délibérée vers l'activité horlogère23Des ateliers modestes mais dynamiques27CHAPITRE II : LA FAMILLE BOURGEOIS : DE LA TERRE À LA SPÉCIALISATION HORLOGÈRE.33Une famille de paysans33Des paysans venus du Val de Mouthe33Les assises foncières d'une famille de moyens propriétaires34Des coqs de village ?37Des paysans endettés37... mais à l'abri du morcellement foncier38Des débuts horlogers hors de Damprichard39Victor-Marcel-Séverin, ouvrier à Fournet39Un premier atelier à Thiébouhans40La ferme-atelier de La Combe42Une double spécialisation horlogère42La population horlogère de La Combe.43Un patrimoine foncier préservé45Succès et échecs de deux ateliers proto-industriels47Le déclin de l'atelier des monteurs de boîtes47La réussite des horlogers.49Un nouveau projet horloger49DEUXIÈME PARTIE : LA CROISSANCE D'UNE ENTREPRISE FAMILIALE (1879-1914)51CHAPITRE I : DEUX GÉNÉRATIONS À LA TÊTE D'UNE ENTREPRISE FAMILIALE55Jules Bourgeois : de nouvelles alliances pour une nouvelle spécialisation55Une succession difficile57L'arrivée d'une nouvelle génération à la tête de l'entreprise58CHAPITRE II : LES DIFFICULTÉS DU FINANCEMENT D'UNE PETITE ENTREPRISE61Le recours aux capitaux familiaux61Des emprunts auprès de Césaire Bourgeois61Des capitaux issus de la terre62L'aide obtenue grâce aux alliances nouvelles62Un autofinancement longtemps irréalisable63CHAPITRE III : UN ESPACE INDUSTRIEL EN CONSTANTE ÉVOLUTION65Les étapes de la construction des ateliers65Les sources d'énergie : une entreprise au modernisme renouvelé68La mécanisation des ateliers72CHAPITRE IV : EMPIRISME TECHNOLOGIQUE ET SAVOIR-FAIRE ARTISANAL DANS UNE ENTREPRISE NOVATRICEL'organisation de la fonderie77De nouvelles techniques dans le dégrossissage des carrures78Les traitements de surface : le règne de l'empirisme technologique79CHAPITRE V : UNE HABILE CONCILIATION ENTRE PRODUCTION À FAÇON ET PRODUCTION EN SÉRIE81 Une production variée de boîtes bon marché81L'essor des montres " bon courant "81Une production extrêmement variée82Une volonté constante de diversifier la production83L'organisation rationnelle d'une production en série85" Nous ne fabriquons que sur de bonnes commandes "85Une production bien gérée85Un rythme de production soutenu86CHAPITRE VI : UN ESSOR LIÉ AU DYNAMISME COMMERCIAL.89Une production croissante mais sensible à la conjoncture internationale89L'extension du réseau géographique des ventes92L'importance initiale d'une clientèle proche93L'essor tardif et irrégulier de la clientèle du Val de Morteau93La conquête du marché suisse93Une éphémère percée sur un marché d'envergure européenne95Des relations privilégiées avec une clientèle parisienne restreinte98Un dynamisme constant face à la conjoncture100Préserver une clientèle fidèle100Le recours à de nouvelles pratiques commerciales101Une politique de bas prix ne sacrifiant pas la qualité101La création d'une marque : le bronze V.B.F102TROISIÈME PARTIE : PATRONS ET OUVRIERS : ESQUISSE D'UNE SOCIÉTÉ HORLOGÈRE 105 CHAPITRE I : LES PATRONS : DES NOTABLES D'ENVERGURE LOCALE PUIS RÉGIONALE. 109Jules Bourgeois : l'accès à une notabilité locale109Un patron participant à l'encadrement de la vie communale109Une ascension dans la hiérarchie sociale110Henri Bourgeois : l'ascension vers une notabilité régionale111L'insertion dans la bourgeoisie des affaires111Un rôle politique croissant113Un notable au service des intérêts de sa profession115CHAPITRE II : LES OUVRIERS : DES HORLOGERS DANS UN UNIVERS INDUSTRIEL117Les effectifs de la maison Bourgeois : des témoins de l'entrée dans l'ère industrielle117Une industrie de main-d'œuvre118Un nombre restreint d'ouvriers à domicile118Une population ouvrière freinant le déclin démographique de Damprichard119Un recrutement essentiellement local120Des ouvriers recrutés en majorité à Damprichard120Un bassin de main-d'œuvre étendu à quelques communes du canton120Les ouvriers étrangers : des Suisses venus des villages proches de la frontière121Une main-d'œuvre spécialisée mais diversement qualifiée121Le rôle primordial d'une main-d'œuvre spécialisée et qualifiée122Le polissage : un travail pénible mais bien rémunéré124La moindre qualification de la main-d'œuvre féminine125L'usine Bourgeois, lieu de formation pour les adolescents natifs de Damprichard126Des apprentis recrutés à Damprichard126Des apprentis bénéficiant d'un encadrement familial au sein de l'entreprise126De l'apprenti au contremaître126Des ouvriers appartenant à des dynasties horlogères127Une vie d'ouvrier d'usine128Des ouvriers sans terre128Des horlogers vivant au rythme de leur usine129Le cadre de vie dans les ateliers : une ambiance usinière129CHAPITRE III : LES RAPPORTS ENTRE PATRONS ET OUVRIERS : UN PATERNALISME EMPREINT DE RESPECTTutelle ou aide patronale ?131Une ambiance familiale au sein de l'entreprise131Une tutelle patronale sur les salaires mais une aide face au crédit132 Un logement parfois assuré par les patrons133Des assurances payées par les patrons134Le respect des patrons à l'égard d'une main-d'oeuvre qualifiée134Une constante évolution des salaires134Aider les jeunes et récompenser les anciens136Une solidarité renforcée à l'épreuve de la guerre137QUATRIÈME PARTIE : ÂGE D'OR PUIS DÉCLIN D'UNE SOCIÉTÉ DE FABRICANTS DE BOÎTES DE MONTRE(1914-1939)139CHAPITRE I : UN DYNAMISME ACCRU FACE À LA CONJONCTURE DE GUERRE143Le maintien de la production horlogère143Une difficile réorganisation145Une lente croissance de la production146Une reconversion dans l'industrie de guerre146Les bases d'une nouvelle collaboration entre cousins146Les débuts d'une nouvelle association149CHAPITRE II : DE LA SOCIÉTÉ DE FAIT À LA S.A.R.L.149Les avantages de la collaboration149Une nouvelle compétence technique150Une nouvelle organisation de la production150Une modification prudente des structures juridiques de l'entreprise150La première association Nappey-Bourgeois : une simple société de fait150Une S.A.R.L. constituée pour une seule décennie151De nouveaux modes de financement153Des emprunts à des agriculteurs153Les limites de l'autofinancement153Le recours à un portefeuille d'action155CHAPITRE III : INNOVATIONS ET EXCLUSIVITÉS POUR UNE POLITIQUE COMMERCIALE AMBITIEUSE157Les boîtes argent : une innovation due à la guerre157La fin des contraintes de la législation douanière157Une nouvelle renommée.158Des innovations fondées sur des monopoles158L'Oréum158Innovation et invention : le Blindé161Une technique révolutionnaire contre la concurrence suisse161Une fructueuse collaboration entre la recherche et l'industrie horlogère163Inventions et dynamisme commercial164Une diversification croissante165Le succès modéré des diversifications de l'après-guerre165La diversification, réponse au marasme horloger166CHAPITRE IV : UNE GRANDE SENSIBILITÉ AUX CRISES ÉCONOMIQUES MONDIALES169D'une crise à l'autre en passant par l'âge d'or169La crise de 1919-1921169L'âge d'or des années 1920170La crise des années 1930171Les problèmes d'organisation de la production face aux crises171La production en série remise en cause.171... mais maintenue172CHAPITRE V : UNE CLIENTÈLE PLUS NOMBREUSE MAIS PLUS LOCALE175La suprématie de la clientèle du haut Doubs et du Pays de Montbéliard175Le réveil de la clientèle bisontine Un rayonnement national176CONCLUSION179ANNEXES181SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE201I.Sources201II.Sources imprimées203III.Bibliographie204 TABLE DES ANNEXES211INDEXIndex des noms de personnes213Index des noms de lieux215TABLE DES MATIÈRES217