Temps perdu, temps retrouvé

Voir les choses du passé au présent
Jacques HAINARD,Roland KAEHR
Date de publication
1er mai 1985
Résumé
Les musées sont-ils un « mal nécessaire »? En même temps qu'ils prolifèrent de manière presque inquiétante et sous les formes les plus antagonistes, les musées, en ce dernier quart du XXe siècle, soulèvent des débats particulièrement animés.Si répandue qu'elle soit, l’institution procède d’une conception spécifiquement occidentale du temps qui passe, impliquant une dimension de l’espace nécessaire à son déroulement, à quoi s’oppose celle du temps qui dure des civilisations « archaïques » et « primitives ». Le repli nostalgique que manifeste la multiplication des musées est signe d’une angoisse face à l’avenir, d’où sans doute la crise qu’ils semblent traverser actuellement. Conservatoires incomplets et imparfaits d’un passé qui fuit, troublés par la perte de consensus d ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
16 €
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Date de première publication du titre 1985
ISBN 9782880780067
EAN-13 9782880780067
Référence 122245-87
Nombre de pages de contenu principal 168
Format 15 x 21 x 1 cm
Poids 322 g

Roland Kaehr – Présentation

Michel Leiris – Sur le Voyage de Magellan

Marc Augé – L'espace du labyrinthe et le temps du héros

Jean-Claude Beaune – Le musée, la machine et le monde

Arnold Van Gennep – Quelques lacunes de l'ethnographie actuelle

Jean Jamin – Les objets ethnographiques sont-ils des choses perdues?

Jean-Pierre Jelmini – Du grand-prêtre au transistor: conservateurs d'hier et conservateurs de demain

Michel Thévoz – Le musée structuraliste

François Dagognet – Quel musée demain?

Alain Nicolas – L'avenir du musée, le musée de l'avenir

Jean Clair – Beaubourg et le monde renversé

Anne-Marie Thormann – Wieso Museen? Pourquoi des musées?

Jacques Hainard – La tentation d'exposer

Les musées sont-ils un « mal nécessaire »? En même temps qu'ils prolifèrent de manière presque inquiétante et sous les formes les plus antagonistes, les musées, en ce dernier quart du XXe siècle, soulèvent des débats particulièrement animés.Si répandue qu'elle soit, l’institution procède d’une conception spécifiquement occidentale du temps qui passe, impliquant une dimension de l’espace nécessaire à son déroulement, à quoi s’oppose celle du temps qui dure des civilisations « archaïques » et « primitives ». Le repli nostalgique que manifeste la multiplication des musées est signe d’une angoisse face à l’avenir, d’où sans doute la crise qu’ils semblent traverser actuellement. Conservatoires incomplets et imparfaits d’un passé qui fuit, troublés par la perte de consensus du temps présent, impuissants à saisir le futur, ils subissent la critique tant des modernistes que des classiques.

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