Traduction d'un ouvrage paru en version anglaise en 1994 et qui, de l'avis de nombreux spécialistes, constitue la meilleure introduction en date à la pensée de Socrate. Alfonso Gomez-Lobo, professeur de philosophie ancienne à l'Université de Georgetown (Washington, D.C.), y défend l'idée que la fameuse ironie Socratique ne saurait masquer l'existence d'un véritable système de morale, déductible à partir d'un petit nombre de principes, et qu'il reconstruit à partir d'une étude détaillée de l'Apologie, du Criton, et de certaines sections du Gorgias.
PREFACE (Michael Frede) AVANT-PROPOS A LA VERSION FRANCAISE Note de la traductrice INTRODUCTION I - Y a-t-il une philosophie morale socratique ?
Le désaveu socratique de connaissance : trois interprétations La négation du savoir dans l'Apologie Les titres de Socrate à la connaissance Un aveu d'ignorance morale La prétention d'Euthyphron à la connaissance La sagesse socratique
II - Les fondements de l'éthique dans l'Apologie
Une théorie du commandement divin Une théorie déontologique Les biens socratiques dans l'Apologie
III - La justification d'une décision : le Criton
Le signe divin La réponse faite à Criton Une théorie conséquentialiste ? Le contrat avec la cité Socrate et la désobéissance civile Les principes premiers de Socrate
IV - La confrontation avec Polos
Rhétorique et pouvoir Pouvoir, justice et bonheur Une justification de l'intellectualisme Le rôle des biens moraux La réfutation de Polos
V - Calliclès et la justification platonicienne de l'éthique socratique
Socrate et la distinction entre nature et convention Le rejet de l'hédonisme L'argument basé sur la bonté en tant qu'ordre Socrate ou Platon ?
CONCLUSION APPENDICE : Socrate et l'hédonisme dans le Protagoras LISTE DES PRINCIPES BIBLIOGRAPHIE
Traduction d'un ouvrage paru en version anglaise en 1994 et qui, de l'avis de nombreux spécialistes, constitue la meilleure introduction en date à la pensée de Socrate. Alfonso Gomez-Lobo, professeur de philosophie ancienne à l'Université de Georgetown (Washington, D.C.), y défend l'idée que la fameuse ironie Socratique ne saurait masquer l'existence d'un véritable système de morale, déductible à partir d'un petit nombre de principes, et qu'il reconstruit à partir d'une étude détaillée de l'Apologie, du Criton, et de certaines sections du Gorgias.