INTRODUCTION
La courte histoire d'une vieille idée, par C. Dubar et C. Gadéa
PREMIÈRE PARTIE
Catégorisations et enjeux sociaux
1.1. Promotion sociale et Education permanente, par Yves Palazzeschi
1.2. De la " deuxième chance " au co-investissement :
Brève histoire de la promotion sociale (1959-1993), par Claude Dubar
1.3. Des parcours réglés de formation :
Les particularismes locaux se préservent-ils encore ? par Christiane Rolle
1.4. Le rêve ouvrier de devenir ingénieur, par Boël Berner
DEUXIÈME PARTIE
Dispositifs et institutions
2.1. La promotion sociale au CNAM :
Histoire de formations atypiques, par Claudine Fontanon
2.2. La place de L'AFPA dans l'émergence de la promotion sociale (1946-1986),
par Paul Santelmann
2.3. Filière agro-alimentaire et développement durable sont les deux mamelles
des Centres de Formation Profesionnelle et de Promotion Agricole
C.F.P.P.A. (1966-1996), par Jean-François Chosson
2.4. Les débuts du CESI, par Richard Lick
TROISIÈME PARTIE
Les publics : continuités et diversifications
3.1. L'évolution du nombre de stagiaires depuis 25 ans,
par Claude Dubar et Charles Gadéa
3.2. Les ingénieurs de la formation continue : nouvel âge ou déclin ?
par Charles Gadéa
3.3. L'idéologie de la promotion sociale : une chance historique pour le CNAM,
par François Pottier
QUATRIÈME PARTIE
Les effets de la formation pour les salariés
4.1. Itinéraires professionnels d'ouvriers et d'employés (1968-1990),
par Alain Chenu
4.2. Formation-promotion sociale et professionnelle :
un lien démocratique rompu ? par Gérard Podevin
4.3. La formation continue favorise-t-elle l'augmentation de salaire ?
par Jean-Jacques Paul
4.4. Pour une approche compréhensive de la promotion sociale,
par Claude Dubar
CONCLUSION
par Claude Dubar & Charles Gadéa
BIBLIOGRAPHIE
GLOSSAIRE
LES AUTEURS
Entre les projets que fédérait après-guerre le thème de l'Éducation permanente et l'objectif de "formation tout au long de la vie" affiché aujourd'hui par la Communauté européenne, la promotion sociale a représenté pendant plusieurs décennies l'enjeu d'intenses débats sociaux, de politiques ambitieuses de l'État, et des aspirations d'une foule de salariés qui voulaient "réussir dans la vie", "changer de catégorie", "s'élever dans la société". Pour tous, formation et promotion représentaient alors deux aspects indissociables d'une même réalité.Par une série de glissements de sens, de substitutions de termes et d'inflexions de l'action publique, les impératifs économiques ont de plus en plus dominé les objectifs et les significations de la formation, au point d'en faire aujourd'hui une obligation personnelle incombant à tout salarié dans le simple but de maintenir son employabilité, détachée désormais de l'espoir de suivre une mobilité professionnelle ascendante.Ce livre retrace, à travers l'analyse des organismes impliqués dans la promotion sociale, de leurs publics et des effets de la formation sur la situation professionnelle, les grandes lignes de cette évolution historique de la société française, et apporte des éléments de comparaison avec d'autres pays européens.Claude Dubar, Professeur de sociologie, directeur du laboratoire Printemps (Professions-Institutions-Temporalités) a soutenu en 1984 une thèse d'État sur la formation continue, et a publié de nombreux ouvrages sur ce thème. Il a abordé également à diverses reprises les questions de la mobilité professionnelle, de l'insertion des jeunes et l'analyse des récits biographiques.Charles Gadéa, sociologue, maître de conférences à l'Université de Rouen, chercheur au GRIS et au Laboratoire Printemps, effectue des recherches sur les groupes professionnels (ingénieurs, cadres, travailleurs sociaux).