Ce numéro de Philosophique est consacré à l'imagination, thème du concours de l'agrégation externe de philosophie. E. Kant apparaît comme le point nodal des quatre articles, à travers la question de la dimension créatrice de l'imagination. La richesse et l'actualité de cette question se donne à voir dans: ses reprises et approfondissement chez Baudelaire, sa fécondité pour interroger l'idée d'une " imagination artificielle " attribuée aux IA génératives, et ses limites de point de vue de la philosophie de Wittgenstein.Ce numéro accueille aussi le Bulletin bibliographique de philosophie politique et sociale: près de cinquante ouvrages récemment publiés y sont thématiquement recensés.
Cette nouvelle livraison de Philosophique est consacrée à deux sujets du concours de l'agrégation externe de philosophie. Un article est consacré à la Critique chez Kant, cinq autres interrogent la notion de corps. Chacun propose une approche précise et originale de cette notion classique, en passant par des auteurs (Amiel, Arendt, Foucault, Kafka) et des domaines (la littérature, l'introspection, les sciences, l'éthique) reflétant certains problèmes de la recherche philosophique actuelle.D'autre part, ce numéro inaugure une nouvelle rubrique: le Bulletin bibliographique de philosophie politique et sociale. Plus d'une vingtaine d'ouvrages récemment publiés y sont thématiquement recensés, décrits et commentés.
Dialogues anachroniques - Incursions grecques dans l'éthique et la philosophie sociale contemporaines
Dans une perspective délibérément " anachronique ", selon l'expression de Nicole Loraux, chaque contribution de ce recueil explore une question éthique ou sociale contemporaine au prisme de la pensée grecque ancienne, ou à l'inverse importe un élément théorique contemporain dans un contexte ancien.Ainsi, les notions d'autorité et de banalité du mal sont examinées à la lumière de la figure de Socrate, la théorie marxienne du travail est discutée à partir des concepts d'energeia ou de praxis, la définition de l'économie se trouve élargie grâce à Aristote, et certaines pratiques anciennes sont réinterprétées à l'aune des outils théoriques de la masculinité ou de la performance artistique.
La présente livraison est principalement articulée autour de deux thèmes de l'agrégation de philosophie, l'esthétique et le principe. L'intérêt est double: offrir des études sur des auteurs classiques (Hegel, Kant, Duns Scot, Arendt) aux agrégatifs, et ouvrir des pistes de réflexion en donnant à voir certains problèmes de la recherche philosophique actuelle.Ce numéro contient également un entretien avec Louis Ucciani, l'occasion d'un regard rétrospectif sur le parcours de celui qui fut le directeur de la revue jusqu'à présent; ainsi que trois notes de lecture consacrées à Jacques Bouveresse, Jean-Hugues Barthélémy et Jacques Rancière.
Le numéro de philosophique de cette année articulé autour de la notion du commun et de la question de la métaphasique, nous permet d'aborder différents thèmes et différents auteurs. Paradoxalement, apparaît une continuité entre les deux thèmes notamment quand ils sont abordés à partir d'auteurs comme Schopenhauer ou Husserl. Nous trouverons ici par exemple une étude sur l'approche épistémologique du commun, mais aussi une proposition autour de Husserl, Aniel ou Schopenhauer voire même Stirner. Des études autour de la métaphysique aujourd'hui et des analyses de jeunes chercheurs prenant pour objet Kant ou, dans une vision plus anthropologique, notre crise contemporaine.
Est ici proposé un tour d'horizon des perspectives contemporaines de la philosophie autour de la question de la Représentation dans les domaines de l'histoire de la philosophie, de la philosophie pure, mais aussi de la physique, de la politique et de l'art.Nous voyons comment les jeunes chercheurs et chercheurs plus expérimentés renouvellent les interrogations traditionnelles.
Rencontre autour de Bruno Bachimont : La technologie nous fait-elle savoir et penser autrement ?
Les nouvelles technologies présentent un intérêt majeur, tant du point de vue de l'histoire des techniques, des transformations sociales et politiques que leurs usages impliquent, que pour la réflexion philosophique elle-même, car elles interrogent les conditions de possibilité de l'exercice de la raison. La diversité des questionnements des jeunes chercheurs réunis autour de Bruno Bachimont dans ce numéro témoigne de la fécondité de la pluralité des modes d'interrogation philosophiques sur ce sujet. Ces articles sont les actes des Ateliers doctoraux "Philosophie et sciences" tenus les 4 et 5 octobre 2017 à Besançon, organisés par le laboratoire Logiques de l'agir de l'université de Franche-Comté.
La notion d'identité, mobilisée dans des discours variés, issus de différents domaines disciplinaires (philosophie, linguistique, politique, etc.), reçoit des significations multiples, souvent confuses ou équivoques, parfois polémiques et contradictoires. Le but du présent numéro est de faire se croiser un ensemble de réflexions pluridisciplinaires sur les significations diverses de cette notion ou des unités de langue qui visent à la dire, les usages qui lui donnent sens, les fonctions qu'on lui fait jouer, en allant de l'identité personnelle à l'identité sociale, de l'identité reçue à celle qu'on revendique, des façons de dire l'identité aux difficultés et pathologies de l'identification.
Tour d'horizon des perspectives contemporaines de la philosophie autour de la question on ne peut plus classique du temps. Nous voyons comment les comment jeunes chercheurs et chercheurs plus expérimentés renouvellent les interrogations.
Hegel-Marx, Marx-Trentin, le concept de production chez Marx, d'un côté, Fourier et les avant-gardes de la radicalité, Fourier et les ouvertures offertes à la sociologie et à la critique de l'économie de l'autre, le présent volume tente de tracer au cœur de la résignation un axe de lecture prospectant les sentiers oubliés de l'action sociale et politique.
Contributions à une journée d'étude consacrée à l'œuvre de Catherine Malabou. On y voit comment de jeunes chercheurs interrogent les constructions développées par leur aînée. C'est la voie du réalisme spéculatif qui est parcourue et développée, ainsi que les enjeux épistémologiques qui en découlent. La contribution de C. Malabou, aborde plus précisément cette dernière approche. L'ouvrage apparaît comme un point fait sur une pensée de notre époque. Issue de Derrida et en dialogue avec Badiou, la pensée de C.Malabou trace une voie originale et novatrice pour tout jeune chercheur. Cela notamment lorsqu'elle aborde la question des rapports entre pensée et neuro-sciences.
La présente livraison principalement articulée autour du thème de l'agrégation de philosophie, la Réflexion, propose des angles d'approche qui font se côtoyer des chercheurs issus d'horizons bien divers qui tentent l'exercice à partir de leur angle de recherche propres. L'intérêt est de d'orienter la quête problématique du nécessaire classicisme académique vers la recherche actuelle. Le glissement se fait une fois encore à partir de Deleuze qui sert pour beaucoup de socle à leur à leur approche, cela donne corps à un dossier qui dévoile comment les étudiants avancés l'abordent. Ils font le pendant à l'utilisation de ses concepts dans la vulgate contemporaine du monde de la culture. Les Varia qui clôturent notre numéro font un point sur la transgression dans le champ de l'art, sur les débats ouverts autour de la question de la civilisation, pour se conclure sur un essai lui aussi orienté autour des débats contemporains.